Accident d'un bus scolaire en Seine-et-Marne : plusieurs collégiens gravement blessés, ce que l'on sait

Accident d'un bus scolaire en Seine-et-Marne : plusieurs collégiens gravement blessés, ce que l'on sait Une cinquantaine d'élèves se trouvaient à bord du bus lorsqu'il s'est retourné à la sortie d'un virage. Dix-sept collégiens ont été blessés, dont deux grièvement.

Ce lundi 23 septembre, en fin d'après-midi, 55 élèves scolarisés au collège Marthe-Gautier de Charny, près de Meaux (Seine-et-Marne), se trouvaient à bord d'un car de la compagnie ViaBus lorsque le véhicule qui sillonnait la route de campagne s'est renversé à l'issue d'une série de virages. Le bus roulait sur la départementale 129, entre Villeroy et Chauconin-Neufmontiers. Le Parisien, qui rapporte l'accident, précise que la route était détrempée en raison des averses. 

Lorsque le véhicule s'est couché à la sortie du virage, plusieurs des collégiens, âgés de 11 à 15 ans, ont été blessés. Si 38 élèves et le chauffeur se sont déclarés indemnes à l'arrivée des équipes médicales du Samu, accompagnées de 63 sapeurs-pompiers, 15 personnes ont fait part de blessures. Deux autres élèves ont eu moins de chance. Ils étaient considérés comme gravement blessés lundi soir. Leurs jours n'étaient toutefois pas en danger. 

Le chauffeur testé négatif à l'alcool et aux stupéfiants

Les élèves qui n'avaient pas été blessés ont tout de même été examinés par les secouristes avant d'être mis à l'abri des intempéries qui se poursuivaient dans une salle communale, non loin du lieu de l'accident. Les blessés ont, eux, été dispatchés entre les urgences du Ghef à Meaux (8 élèves) et de Jossigny (7 collégiens). Quant aux deux derniers blessés, ils ont dans un premier temps été stabilisés sur place avant d'être emmenés aux urgences des hôpitaux Robert-Debré et Trousseau, à Paris.

Les premières constatations pointent une probable responsabilité de la météo. Le chauffeur du bus, âgé de 33 ans, a été testé négatif à l'alcool et aux stupéfiants. Jugé expérimenté par son employeur, il a participé à l'évacuation des élèves après l'accident. De son côté, le véhicule, dont la date de mise en service remonte à 2011, aurait passé son contrôle technique cinq jours plus tôt, toujours selon la compagnie.