Horreur à La Chapelle d'Erbrée, en Bretagne : un homme torturé et brûlé vivant, ce que l'on sait des suspects
Samedi 23 août, un corps calciné a été retrouvé à La Chapelle d'Erbrée, en Ille-et-Vilaine, sur le parking d'une base de loisirs. Ce lundi, en fin de journée, deux hommes ont été placés en détention provisoire pour "meurtre aggravé" et pour "acte de torture et de barbarie". Ils sont accusés d'avoir tué puis incendié un homme de 46 ans. Ils avaient été rapidement identifiés et placés en garde à vue. Une enquête a été ouverte et confiée à la brigade de recherches de Vitré.
Les deux suspects se seraient rendus au domicile de la victime et l'auraient contrainte à entrer dans le coffre de leur véhicule. Ils l'auraient emmené au domicile de l'un d'eux, avant de se livrer à des violences sur la victime, qui peuvent être "considérées comme des actes de torture et de barbarie". Plusieurs coups lui auraient alors été portés au visage à l'aide d'un "objet contondant" et de multiples plaies ont été constatées à l'arrière du crâne, probablement causées par un "objet de type marteau". Sa mâchoire a aussi été touchée. "Alors que la victime est, semble-t-il, encore vivante, ils la replacent dans le coffre du véhicule, se rendent sur les lieux où le corps sera découvert et y mettent le feu", rapporte Ouest-France, selon les dires du procureur et les déclarations des suspects.
Deux suspects déjà condamnés
Les deux suspects s'accusent mutuellement des faits, assurant chacun avoir seulement été présent, mais sans intervenir. Que sait-on de leur profil respectif ? Ils sont âgés de 30 et 37 ans et sont domiciliés à Argentré-du-Plessis, non loin du lieu où le corps a été retrouvé et aussi lieu du domicile de la victime.
Ils sont tous les deux bien connus de la justice. Le plus âgé est sous curatelle renforcée. En plus d'une ancienne condamnation, il doit être jugé en 2026 pour de précédents faits de violences sur la victime. Le second a déjà été condamné dix fois pour différents motifs et notamment violences, mais aussi délits routiers ou encore usage et trafic de stupéfiants. Le mobile du meurtre reste à déterminer. Il ne serait pas lié au trafic de stupéfiants.