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Pour la Coupe du monde de football de 2014, le Brésil attend environ 3,6 millions de visiteurs, dont un demi-million venus de l'étranger. Un vrai défi en termes de capacité d'accueil, d'infrastructures, de sécurité. C'est la première fois que le pays accueille cette compétition d'envergure depuis 1950, date à laquelle le pays avait perdu cette compétition face à l'Uruguay. Si les infrastructures du Brésil ont déjà connu un récent test avec la Coupe des confédérations en juin 2013, cet événement est loin d'avoir la même ampleur que le Mondial de 2014.
A moins d'un an du Mondial, les infrastructures brésiliennes inquiètent toujours, notamment l'état des aéroports, des transports en commun et des routes dans les 12 villes hôtes. En tout, le gouvernement brésilien devra dépenser environ 15 milliards de dollars en investissements publics pour la Coupe du monde. Soit un peu plus de 11,2 milliards d'euros.
Au Brésil, des manifestations ont été organisées pour protester contre le coût du Mondial de football.
A l'approche de la Coupe du monde de football de 2014 mais aussi des Jeux olympiques de 2016, de nombreuses voix s'élèvent au Brésil pour dénoncer les conditions dans lesquelles le pays avance sur ses grands chantiers. A Rio, par exemple, le traitement des habitants des favelas a déjà été pointé du doigt. Voir l'article diffusé par le Courrier international.