0 nouveau porte-avions

Si elle est décidée un jour, la construction du "petit frère" du Charles-de-Gaulle (photo) ne devrait pas débuter avant 2012. © Nicolas Lourette

Nicolas Sarkozy a "décidé de ne pas décider". Le chef de l'Etat a préféré reporter la décision de la construction d'un second porte-avions à 2011 ou 2012. La faute aux contraintes budgétaires, le coût du navire étant évalué à 3,5 milliards d'euros. L'armée de l'Air est aussi touchée. Sa flotte d'avions de combat devrait passer de 350 à 300 dans ces prochaines années. La réduction sera notable pour la force nucléaire : la France disposera de 40 Mirages et Rafales équipés de missiles nucléaires contre 60 appareils aujourd'hui.

3 milliards annuels en plus

Pour Hervé Morin cependant, la France a un "grave retard" à rattraper. Exemple : les bateaux de la marine ont une moyenne d'âge de 21 ans. Le budget d'équipement passera donc de 15,5 milliards d'euros par an en moyenne à 18 milliards de 2009 à 2020. Les investissements se feront en deux phases : l'aérien jusqu'en 2015 puis les frégates et navires militaires de 2015 à 2025. Un accent devrait aussi être mis sur les véhicules blindés de combat d'infanterie (VBCI) pour assurer la protection des soldats dans de nouvelles configurations de combat comme le combat en zone urbaine. Enfin, les 4 sous-marins nucléaires devraient être conservés.

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