Le réseau ODESSA : des nazis évadés ?

Heinrich Himmler, chef des "SS" et Adolf Hitler, le fondateur de l'idéologie nazie. © MARY EVANS / SIPA
Soixante-dix ans après le conflit de 39-45, le mythe du réseau ODESSA reste vivace : en Europe, après 1945, un réseau secret aurait fait évader des criminels de guerre nazis. En 1972, la parution du livre 'Le dossier Odessa', écrit par l'anglais Frederick Forsyth, raconte la traque d'un criminel de guerre nazi, qui se serait échappé d'Allemagne grâce à "Odessa". Cette mystérieuse "organisation des anciens membres SS" aurait été fondée à la fin de la Seconde guerre mondiale par des officiers SS, parmi lesquels Martin Bormann, secrétaire particulier de Hitler, et Heinrich Himmler, chef des SS. Si son existence n'a jamais été vraiment prouvée, les anciens chefs nazis sont nombreux à s'être exilés en Amérique latine, et notamment en Argentine, après 1945. C'est le cas d' Adolf Eichmann, Joseph Mengele ou encore Erich Priebke. Depuis, les historiens savent que le livre de Forsyth est un roman davantage inspiré de faits réels qu'une immersion au cœur d'une organisation secrète.
Soixante-dix ans après le conflit de 39-45, le mythe du réseau ODESSA reste vivace : en Europe, après 1945, un réseau secret aurait fait évader des criminels de guerre nazis. En 1972, la parution du livre 'Le dossier Odessa', écrit par l'anglais Frederick Forsyth, raconte la traque d'un criminel de guerre nazi, qui se serait échappé d'Allemagne grâce à "Odessa". Cette mystérieuse "organisation des anciens membres SS" aurait été fondée à la fin de la Seconde guerre mondiale par des officiers SS, parmi lesquels Martin Bormann, secrétaire particulier de Hitler, et Heinrich Himmler, chef des SS. Si son existence n'a jamais été vraiment prouvée, les anciens chefs nazis sont nombreux à s'être exilés en Amérique latine, et notamment en Argentine, après 1945. C'est le cas d' Adolf Eichmann, Joseph Mengele ou encore Erich Priebke. Depuis, les historiens savent que le livre de Forsyth est un roman davantage inspiré de faits réels qu'une immersion au cœur d'une organisation secrète.
© MARY EVANS / SIPA