Accouchement de Kate Middleton : le bébé royal en danger ?
[Mis à jour le 30 avril 2015 à 13h46] La date du terme serait largement dépassée selon la presse britannique qui laisse à peine poindre, derrière un flegme impassible, une once d'inquiétude. L'accouchement de Kate Middleton n'a toujours pas eu lieu alors que les tabloïds l'annonçaient pour le 25 avril pour certains, voire le 23 pour d'autres. Il reste possible que la famille royale, qui n'a jamais livré de date officielle, ait brouillé les pistes ou que les journalistes aient spéculé sur de mauvaises dates. Reste que ce retard de près d'une semaine pose question à bon nombre d'entre eux aujourd'hui. Pourquoi le second bébé de Kate et William n'est-il toujours pas arrivé ? Doit-on craindre un problème de santé de la duchesse de Cambridge ou de l'enfant qu'elle porte ? Pour l'instant, heureusement, rien ne semble présager de mauvaises nouvelles pour le "royal baby" et sa maman. Kate Middleton aurait même accompagné le prince George à la piscine, mardi, comme si de rien. Particulièrement détendue, elle conduisait elle-même sa voiture rapporte la presse britannique...
Un nouvel indice vient agiter la presse outre-Manche et on parle désormais d'un accouchement début mai. La date du 5 mai est même avancée. Tout simplement parce que les parkings de l'aile privée du St Mary's Hospital, l'établissement où doit accoucher Kate, ont vu leur fermeture au public prolongé jusqu'à cette date. La précédente restriction courait sur une période allant du 15 au 30 avril. Et le dispostif de sécurité déployé tout autour du bâtiment a lui aussi été prolongé... jusqu'au 5 mai. Il n'en fallait pas plus pour miser sur une naissance dans les premiers jours de mai. Ce qui sous-entendrait que la famille royale a brouillé les pistes concernant la date exacte du terme.
Le dépassement du terme, lors d'une grossesse, n'est pas exceptionnel mais reste rare : 1 % des grossesses iraient au-delà de 42 semaines. Alors que l'accouchement a normalement lieu au bout de 40-41 semaines, certaines femmes peuvent ainsi aller bien au-delà. Le dépassement de terme peut aller jusqu'à 7-8 jours au total. En France, la politique des maternités est différente face à de tels cas. Certaines optent pour provoquer l'accouchement dès le jour du terme si celui-ci n'est pas encore arrivé. D'autres laissent un délai de plusieurs jours aux mamans, leur conseillant parfois des techniques pour accélérer le processus. La marche, l'acupuncture et même les relations sexuelles avec son partenaire sont généralement conseillées aux mamans pour déclencher le travail. Dans le cas d'un déclenchement médical, un acide gras, la prostaglandine, est utilisé pour faire "mûrir" le col, puis une hormone, l'ocytocine, est injectée pour provoquer artificiellement les contractions. Le bébé peut alors arriver dans les 24 heures. Reste qu'en cas d'échec et selon les contrôles médicaux effectués, une césarienne peut être nécessaire pour délivrer le bébé.
Quels sont les risques du dépassement de terme qui peuvent justifier de telles interventions ? Le bébé est protégé pendant la grossesse par le placenta qui fait office de poche, jouant le rôle d'interface avec l'utérus et donc la mère. Autrement-dit, le placenta permet au bébé de recevoir ce dont il a besoin pour son développement, mais aussi de rejeter ses premiers déchets métaboliques. Passés les 9 mois de grossesse, ce placenta est "fatigué" et peut ne plus assurer correctement son rôle. Le risque de "post-maturité" peut affaiblir le bébé qui ne trouve plus les nutriments, mais aussi l'eau et l'oxygène nécessaires à sa croissance une fois tous les organes formés. Cela peut provoquer a minima un amaigrissement de l'enfant, mais aussi des pathologies plus graves. De nombreux contrôles du bébé sont alors recommandés, en particuliers du liquide amniotique dont la couleur peut, s'il est coloré, indiquer une carence. Gageons que Kate Middleton fait l'objet d'un suivi très stricts de ses médecins outre-Manche.