Chris Harper Mercer : le tueur présumé de l'Orégon, "républicain conservateur" fasciné par l'IRA

Chris Harper Mercer : le tueur présumé de l'Orégon, "républicain conservateur" fasciné par l'IRA VIDEO - L'auteur présumé de la fusillade qui a fait dix morts dans l'Oregon hier soir a été abattu par la police. Il avait 26 ans et vouait une certaine admiration pour les tueurs de masse.

[Mis à jour le 2 octobre à 9h39] Chris Harper Mercer est l'homme qui a abattu dix personnes hier soir sur un campus de l'Oregon, affirment les médias américains. Après un "échange de tirs avec la police", le jeune homme de 26 ans a été abattu, ont déclaré les autorités locales. Depuis cette nuit, des photos du jeune homme circulent sur les réseaux sociaux, les internautes cherchant à en savoir davantage sur son profil et ses motivations, qui demeurent encore obscures. Chris Harper ne serait pas étudiant de l'université et vivait près de Roseburg. Manifestement, il était fasciné par les armes à feu. Sur son compte Myspace, on trouve de nombreuses photos d'hommes armés, de militants paramilitaires de l'IRA.

Interrogée sur CBS News, sa demi-soeur a expliqué que Chris Harper était originaire de Grande-Bretagne, qu'il avait déménagé aux Etats-Unis avec ses parents, aujourd'hui divorcés. Son père a par ailleurs témoigné lui-aussi sur CBS News après s'être longuement entretenu avec le FBI, assurant que son fils était bien l'auteur de la tuerie perpétrée sur le campus universitaire dans l'Oregon. "Je suis choqué, comme tout le monde, par ce qu'il s'est passé, c'est une journée dévastatrice pour ma famille et moi".

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Chris Harper Mercer, "républicain conservateur"

Sur un site de rencontres, le jeune homme donne quelques détails sur lui-même. Il se décrit comme un "républicain conservateur" et indique qu'il n'est pas religieux, qu'il n'aime pas les "religions organisées". Sur un blog anonyme, mais considéré par la presse américaine comme appartenant à Chris Harper, on découvre de longs commentaires sur d'autres auteurs de tueries de masse. "On dirait bien que plus on fait de victimes, plus on fait parler de soi", écrit le jeune homme. "J'ai remarqué que beaucoup de gens comme Vester Flanagan se sentent souvent laissés pour compte, jusqu'au jour où ils font couler le sang. Le monde entier connaît alors leur nom, leur visage s'étale sur tous les écrans".

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