Mais pourquoi les petits chiens vivent-ils plus longtemps que les "gros" ? On a enfin la réponse !

Mais pourquoi les petits chiens vivent-ils plus longtemps que les "gros" ? On a enfin la réponse ! Non, les gros chiens ne vieillissent pas plus vite que les petits ! Une étude scientifique tout juste publiée apporte une nouvelle réponse à ce phénomène. L'homme est en cause...

Il est bien connu que l'espérance de vie des chiens varie en fonction des races, et notamment de la taille de l'animal. Ainsi un petit yorkshire de 3 kilos peut vivre jusqu'à 16 ans alors que le dogue allemand, une race qui peut dépasser les 90 kilos, n'a qu'une espérance de vie que de huit à dix ans. Logique ? Pas forcément si l'on se fie à d'autres espèces animales comme l'éléphant... De nombreuses théories ont été avancées au fil des années mais une dernière étude réalisée par des scientifiques de l'université d'Adélaïde en Australie pourrait bien avoir tranché la question pour de bon !

Selon cette étude scientifique publiée sur The American Naturalists, les petites races de chiens comme les chihuahuas ont une espérance de vie plus longue que les grandes races comme les Grands Danois. Mais quelle est la raison de cette discrimination par la taille ? Un vieilleissement prématuré ? Pas forcément ! Si des études précédentes étaient arrivées à la conclusion que les grands chiens vieillissent plus rapidement que les petits, ce qui signifie qu'ils atteignent leur âge "moyen" plus tôt que les petits chiens, les chercheurs ont finalement trouvé une autre cause : à mesure que le poids corporel moyen de la race de chien augmente, les taux de cancer augmentent également...

Pour arriver à cette conclusion, les chercheurs ont analysé les causes courantes de décès chez 164 races différentes de chien, des animaux de toute taille. Verdict ? Les animaux plus gros sont davantage susceptibles de contracter un cancer. La raison possible serait liée à l'élevage et à la sélection naturelle au fil des siècles, les défenses naturelles contre le cancer étant probablement moins importantes chez les races de "grands" chiens dont l'élévage a été intensif au fil des siècles pour permettre à l'homme de l'employer pour la chasse ou la garde du bétail.

Ces races de chiens "géants' n'ont pas vu les défenses immunitaires évoluer à la même vitesse que leur croissance. "Cette théorie est basée sur le principe que si vous investissez la plupart de votre énergie dans la croissance, vous ne pouvez pas les investir également dans la réparation cellulaire et les défenses contre le cancer", justifie le Dr Jack Da Silva, un des initiateurs de l'étude. Les chercheurs éspèrent désormais que leurs découvertes serviront aussi pour améliorer la santé des humains. "Les chiens représentent un bon modèle pour étudier le vieillissement chez l'homme", conclut le Dr Jack Da Silva.