La santé du pape François inquiète de nouveau au moment des célébrations de Pâques

La santé du pape François inquiète de nouveau au moment des célébrations de Pâques Le pape a annulé à la dernière minute sa participation au Chemin de croix, vendredi 29 mars. Une annonce qui relance les interrogations sur son état de santé.

L'inquiétude guette le Vatican. Vendredi 29 mars, le pape François a annulé à la dernière seconde sa participation au Chemin de croix qui devait se dérouler au Colisée, à Rome. La raison avancée : sa santé. "Il s'agit d'une simple mesure de prudence", a voulu rassurer une source vaticane, rapporte Le Figaro. La santé du chef de l'Église catholique, qui serait "en forme", ne donnait lieu à "aucune inquiétude particulière". "Nous sommes déçus. Ça peut se comprendre, mais c'est triste, car sa présence, ce soir, était importante", a réagi un scout italien de 17 ans venu de Gênes (nord-ouest) pour l'occasion.

Il faut dire que le pape, âgé de 87 ans, a eu une semaine chargée en vue de la célébration de Pâques, principal temps fort du calendrier catholique. Déjà, dans l'après-midi, le jésuite argentin avait présidé la célébration du Vendredi saint dans la basilique Saint-Pierre, au Vatican. La veille, il s'était livré à un bain de foule après avoir lavé les pieds de douze détenues dans une prison de Rome. Et ce week-end, le pape doit assurer, ce samedi 30 mars, la veillée du samedi saint avant d'animer le très attendu office du dimanche de Pâques.

Le pape n'a pas de "raison sérieuse" de renoncer

Néanmoins, l'annulation de sa présence vendredi soir a contribué à relancer les interrogations sur ses capacités à demeurer à la tête de l'Église, relaie le quotidien français. Le pape François multiplie les problèmes de santé ces dernières années. En 2023, Jorge Bergoglio, de son nom de baptême, avait déjà été absent lors du Chemin de croix du Colisée. Il avait également annulé sa venue à la COP 28, à Dubaï, en décembre, à cause d'une bronchite et s'était fait opérer de l'abdomen en juin.

Bien qu'il ait toujours laissé "la porte ouverte" à une éventuelle renonciation, à l'instar de son prédécesseur Benoît XVI, dans son autobiographie, publiée ce mois-ci, le pape François, qui se déplace désormais en fauteuil roulant à cause de ses soucis aux genoux, aux hanches et au côlon, a redit de ne pas avoir de "raison sérieuse" de renoncer à sa charge. Selon le pape, ce ne serait qu'une "hypothèse lointaine" qui se justifierait seulement en cas de "grave empêchement physique".