Gaza : Israël et Trump, seuls obstacles à une trêve ?
Un espoir de trêve à Gaza ? Le Hamas s'est dit "prêt" à un cessez-le-feu. Mais l'organisation terroriste pose deux conditions. La première : qu'Israël se décide à la "respecter". Et surtout, le Hamas encourage "l'administration américaine et Trump à faire pression sur le gouvernement israélien pour arrêter l'agression". La récente élection de Donald Trump à la Maison-Blanche pourrait insuffler une nouvelle dynamique au conflit, le républicain ayant promis de ramener la paix dans la région. Les États-Unis restent le premier soutien d'Israël dans sa guerre à Gaza. Mais le Hamas connait le positionnement du président élu sur le conflit israélo-palestinien.
Durant son premier mandat, Donald Trump a mené une politique ouvertement pro-israélienne. Pour son second mandat, il souhaite nommer comme ambassadeur en Israël Mike Huckabee. C'est un proche du gouvernement Netanyahou et un fervent partisan de la colonisation de la Palestine. Ainsi, le retour de Donald Trump au pouvoir pourrait durcir la guerre féroce que mène l'État hébreu dans la bande de Gaza. Si pendant la campagne, le candidat républicain a demandé à Benyamin Nethanyaou de mettre un terme à la guerre, il a également dit vouloir "gagner, obtenir la victoire et en finir".
Des discussions dans l'impasse
Le Qatar a annoncé la suspension de son rôle de médiateur dans la guerre, exhortant toutes les parties à faire preuve de "sérieux". Les pourparlers semblent enlisés. Au total, 97 israéliens restent otages à Gaza, dont 34 ont été déclarées mortes par l'armée. Depuis l'unique trêve qui avait permis la libération de plus de 100 otages fin novembre 2023, les négociations sont dans l'impasse.