Jean Delannoy, le classicisme après-guerre

Jean Delannoy a été président de l'Association des auteurs de films (1965-67) ou du syndicat national des auteurs compositeurs (1976-81).

Jean Delannoy, né le 12 janvier 1908 à Noisy-le-Sec, s'est éteint le 18 juin 2008.

Grand Prix à Cannes en 1938

Licencié en Lettres, Jean Delannoy a hésité, dans sa jeunesse, entre banquier, journaliste sportif et décorateur. Mais il se lance finalement dans le cinéma comme acteur. Il se spécialise dans le montage et se fait remarquer. On lui propose de mettre en scène courts, moyens, puis longs métrages. C'est en 1938, avec "La Vénus de l'or", qu'il se fera connaître sur grand écran. En 1946, il est reconnu par ses pairs et reçoit le Grand prix du Festival de Cannes pour "La symphonie pastorale". Il adapte en 1956 "Notre-Dame de Paris" avec Anthony Quinn et Gina Lollobrigida.

Académique... comme ses médailles
Le succès de Jean Delannoy ne fait pourtant pas l'unanimité. Dès le début des années 1960 il est critiqué par les jeunes réalisateurs de la Nouvelle vague (Godard, Truffaut, etc.), fervents défenseurs d'un cinéma moins académique qui lui repprochent ses adaptations littéraires. Jean delannoy continue dans ce style jusqu'en 1995, date de son dernier film, Marie de Nazareth. Il enchaîne enfin, les postes d'influences dans le milieu du cinéma et les médailles honorifiques comme la Grand croix de l'ordre national du mérite. Il s'est éteint le 18 juin 2008 à Guainville dans l'Eure-et-Loir.

Jean Delannoy, né le 12 janvier 1908 à Noisy-le-Sec, s'est éteint le 18 juin 2008. Grand Prix à Cannes en 1938 Licencié en Lettres, Jean Delannoy a hésité, dans sa jeunesse, entre banquier, journaliste sportif et décorateur. Mais il se lance finalement dans le cinéma comme acteur. Il se spécialise dans le montage et se fait remarquer. On lui propose de mettre en scène courts, moyens, puis longs métrages. C'est en 1938, avec "La Vénus de l'or", qu'il se fera connaître sur grand écran. En 1946, il est reconnu par ses pairs et reçoit le Grand prix du Festival de Cannes pour "La symphonie pastorale". Il adapte en 1956 "Notre-Dame de Paris" avec Anthony Quinn et Gina Lollobrigida. Académique... comme ses médailles Le succès de Jean Delannoy ne fait pourtant pas l'unanimité. Dès le début des années 1960 il est critiqué par les jeunes réalisateurs de la Nouvelle vague (Godard, Truffaut, etc.), fervents défenseurs d'un cinéma moins académique qui lui repprochent ses adaptations littéraires. Jean delannoy continue dans ce style jusqu'en 1995, date de son dernier film, Marie de Nazareth. Il enchaîne enfin, les postes d'influences dans le milieu du cinéma et les médailles honorifiques comme la Grand croix de l'ordre national du mérite. Il s'est éteint le 18 juin 2008 à Guainville dans l'Eure-et-Loir.
© Roger-Viollet