Samedi 23 février 2008, Ingrid Betancourt entamait sa septième année dans la jungle colombienne, prisonnière des Farcs. Les proches de l'otage franco-colombienne et le Collectif 100 artistes et écrivains pour Ingrid, réunissant entre autres Renaud, Robert Hossein, Régine Desforges, Ariane Mnouchkine, Claude Sarraute, Marek Halter, Camille ou encore Alain Chamfort, se sont mobilisés pour souligner l'urgence de sa libération. Thierry Plessis, un lecteur de L'Internaute, a photographié la manifestation.

En novembre 2007, l'armée colombienne avait découvert dans la jungle des preuves de vie d'Ingrid Betancourt. Mais elle apparaissait aussi particulièrement fragile et éprouvée par sa captivité. Dans une lettre, elle avouait même perdre espoir.

Cet espoir, Consuelo Gonzalez le symbolise aujourd'hui. Tout au long des manifestations de ce week-end, l'ex-otage a témoigné au nom de ses "compagnons" restés aux mains des guérilleros, et s'est voulue "optimiste" pour Ingrid Betancourt.

Reçus à l'Elysée, les proches d'Ingrid Betancourt se sont entretenus avec le président Nicolas Sarkozy et le ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner, tout juste rentré du Colombie où il a rencontré Alvaro Uribe, le président colombien. Une fois de plus, le chef de l'Etat a rappelé sa volonté de libérer la franco-colombienne. Des propos qui ont rassuré Mélanie et Lorenzo, les enfants de l'otage.

Les Farcs ont, quant à eux, réaffirmé que très bientôt quatre autres otages seraient libérés.