Jacques Chirac : "Il grogne pas mal" selon Bernadette
Bernadette Chirac a livré quelques confidences au micro d'Europe 1 sur la santé de Jacques Chirac, après l'intervention que l'ancien président de la République a subi aux reins. Alors qu'elle venait lancer la 25e édition des Pièces jaunes, elle a déclaré que Jacques Chirac ne s'exprimerait probablement plus en public. "Je ne crois pas qu'il le souhaite", a déclaré l'ancienne Première dame. Sur son état précis, Bernadette Chirac a alterné remarques rassurantes et détails plus inquiétants. Elle a d'abord écarté l'hypothèse de la maladie d'Alzheimer dont l'ancien chef de l'Etat pourrait être atteint. "Honnêtement je ne le crois pas et j'espère que cette épreuve ne nous sera pas infligée", a précisé l'élue de Corrèze. "Il n'a pas vraiment les symptômes mais c'est vrai qu'il a une petite baisse de sa mémoire, surtout par moments. C'est très variable", a-t-elle complété, assurant que Jacques Chirac reconnaissait tous ses visiteurs.
Bernadette Chirac a d'ailleurs souligné l'importance "de lire et de recevoir des visites". Jacques Chirac, 81 ans, serait très souvent sollicité dans ses bureaux rue de Lille selon sa compagne. "Des visiteurs gentils et généreux, qui lui parlent des sujets qui l'intéressent, ou de l'actualité, ou de livres lus récemment", précise-t-elle. Y compris de la vie sentimentale de François Hollande, de Julie Gayet et du cas Valérie Trierweiler ? "Mais non ! Bien sûr que non ! Heureusement qu'on a d'autres sujets de conversation intéressants. Puis vous savez, les frasques, les frasques... C'est facile de dire les frasques : au fond, on n'en sait rien !" Une certitude en revanche : l'ancien chef de l'Etat montrerait encore du caractère lors de ces rendez-vous avec ses visiteurs. Interrogée sur la remarque de son gendre Frédéric Salat-Baroux qui affirmait que Jacques Chirac "grogne, donc c'est qu'il va bien...", Bernadette n'a pu qu'acquiescer : "Oui, d'une manière générale, il grogne pas mal !"
EN VIDÉO - Jacques Chirac a été condamné en 2011 à 2 ans de prison avec sursis dans l’affaire des emplois fictifs de la mairie de Paris…. le début du déclin pour l'ancien chef de l'Etat.