En privé, pendant un tour de table devant une dizaine d'élus proches et de conseillers de l'Élysée fin mars 2022, selon Le Parisien.    
D'après Olivier Beaumont et Pauline Théveniaud, du service politique du Parisien, le président alerterait sa garde rapprochée, en coulisses, contre la candidate du Rassemblement national. Il aurait régulièrement prononcé cette phrase en guise d'avertissement lors des derniers mois précédant le scrutin. D'après un témoin privilégié cité par les enquêteurs du Parisien : "Il n'a jamais cru à l'hypothèse d'un Zemmour au second tour. Quant à Pécresse, il l'a surveillée de près, mais rien de plus. En revanche, Marine… il s'est toujours méfié d'elle." Dans l'esprit de Macron, un second tour face à elle n'est, en effet, pas du tout gagné d'avance et ce serait présomptueux de le considérer.    
© SIPA (publiée le 14/04/2022)