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Un difficile équilibre

Entre le respect de son engagement sur la parité, l'intégration nécessaire des alliés Verts et radicaux, l'obligation de "caser" les éléphants qui l'ont soutenu pendant la campagne et le ménagement de ses propres équipes, François Hollande a dû, selon bon nombre d'articles de presse, faire face à un véritable casse-tête pour la composition de son premier gouvernement. Le 15 mai 2012, le jeu de chaises musicales n'était pas encore achevé. La nomination de Jean-Marc Ayrault à Matignon a provoqué le retrait de Martine Aubry, qui a fait annoncer par ses proches que, faute d'être Premier ministre, elle n'allait accepter aucun autre poste dans le gouvernement. Plusieurs compagnons de route de François Hollande ont dû ravaler leurs ambitions dans la dernière ligne droite. Stéphane Le Foll, qu'on annonçait à l'Agriculture, a dû laisser sa place au radical Jean-Michel Baylet. Kader Arif, Faouzi Lamdaoui, Jean-Yves Le Drian, Bruno Le Roux, François Rebsamen ou encore Michel sapin ont dû au mieux partager leur portefeuille, au pire se trouver une autre occupation pour les cinq prochaines années...

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