Nathalie Kosciusko-Morizet : en situation délicate pour les législatives

Nathalie Kosciusko-Morizet : en situation délicate pour les législatives Dans le département de l'Essonne, l'ancienne ministre de l'Ecologie avait remporté son siège en 2007 avec 56 % des voix. L'élection de 2012 s'annonce bien plus compliquée.

Nul doute que tous les médias se jetteront comme un seul sur la 4e circonscription de l'Essonne ce dimanche soir. Nathalie Kosciusko-Morizet, ministre de François Fillon et porte-parole de Nicolas Sarkozy durant la campagne, risque de ne pas être réélue. Elle aura la lourde tâche de défendre le bilan de la politique menée depuis 5 ans. Pour cela, elle mise sur une campagne de terrain et de proximité. Les autres candidats, eux, mettent en avant son manque de crédibilité à l'échelle locale. Parmi eux, Olivier Thomas (Parti socialiste), Dominique Bardy (Front de gauche) et Brigitte Dupin (Front national).

C'est le candidat socialiste qui semble le mieux placé pour battre l'ancienne ministre. Bien que Nicolas Sarkozy ait rassemblé 51 % des suffrages dans cette circonscription le 6 mai dernier, François Hollande a recueilli 53 % des voix dans l'Essonne et même plus de 55 % à Longjumeau, la ville de Nathalie Kosciusko-Morizet. Tout est donc encore possible dans cette circonscription et l'ancienne ministre devra encore supporter le suspense quelques heures. Il faudra atteindre les résultats des législatives dimanche pour que la situation s'éclaircisse.

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