Florian Philippot, le technocrate

Florian Philippot est arrivé en tête au premier tour des élections municipales à Forbach (Moselle). © Mathieu Cugnot/AP/SIPA
A Forbach, il pourrait remporter une victoire historique pour le FN. Né en 1981 à Croix, dans le Nord, Florian Philippot, est fils de profs. Cet esprit analytique se distingue par son parcours scolaire : il étudie à HEC, puis à l'ENA... Dans ces prestigieuses écoles, il milite pour Jean-Pierre Chevènement. Passé au ministère de l'Intérieur il assiste à un meeting de Jean-Luc Mélenchon, puis rejoint la droite dure grâce à son mentor, le souverainiste Paul-Marie Coûteaux. Il rencontre au culot Marine Le Pen, qui est immédiatement séduite. Ensemble, ils chantent des chansons des années 1980... et surtout réorientent le FN sur les questions économiques. Ce qui n'empêche pas des ratés. Par exemple quand il " invente" des militants auprès des journalistes. A Forbach, ses adversaires le surnomment "TGV", raillant son parachutage très récent (2012) en Moselle.
A Forbach, il pourrait remporter une victoire historique pour le FN. Né en 1981 à Croix, dans le Nord, Florian Philippot, est fils de profs. Cet esprit analytique se distingue par son parcours scolaire : il étudie à HEC, puis à l'ENA... Dans ces prestigieuses écoles, il milite pour Jean-Pierre Chevènement. Passé au ministère de l'Intérieur il assiste à un meeting de Jean-Luc Mélenchon, puis rejoint la droite dure grâce à son mentor, le souverainiste Paul-Marie Coûteaux. Il rencontre au culot Marine Le Pen, qui est immédiatement séduite. Ensemble, ils chantent des chansons des années 1980... et surtout réorientent le FN sur les questions économiques. Ce qui n'empêche pas des ratés. Par exemple quand il " invente" des militants auprès des journalistes. A Forbach, ses adversaires le surnomment "TGV", raillant son parachutage très récent (2012) en Moselle.
© Mathieu Cugnot/AP/SIPA