Florian Philippot (FN) : Gollnisch, Ménard... Comment et pourquoi il les défend

Florian Philippot (FN) : Gollnisch, Ménard... Comment et pourquoi il les défend Florian Philippot, le vice-président du FN, a trouvé des circonstances atténuantes à l’eurodéputé Bruno Gollnish, qui a agressé des journalistes du Petit journal. Et défend Robert Ménard.

Pas si grave. Florian Philippot a condamné les violences qui ont émaillé le défilé du 1er mai du FN, où des journalistes avaient été agressés, mais il trouve tout de même des circonstances atténuantes à leurs auteurs. Invité sur le plateau de C à vous, mardi soir sur France 5, le numéro 2 du FN a déploré la stratégie de "provocation permanente" du Petit journal, émission pour laquelle travaillait une partie des journalistes pris à parti. Pour lui, c’est sûr, les équipes de tournage du Petit journal "cherchent l’incident". Il a expliqué que, durant tout le défilé, il a dû supporter "un micro collé à dix centimètres de moi, [alors que] je leur disais que je ne voulais pas leur parler". Pour le numéro 2 frontiste, ils cherchaient avant tout "le buzz".

Une manière, également, d’excuser Bruno Gollnish. L’eurodéputé avait agressé à coups de parapluie des journalistes du Petit journal. "Cela faisait une demi-heure que Bruno Gollnish demandait au Petit journal d’arrêter de les enregistrer", a expliqué Florian Phillipot, rappelant que l’équipe avait, par le passé, déjà capté une conversation privée de l’eurodéputé, avant de la diffuser. "C’est totalement illégal, mais ce n’est pas grave, ils s’appellent le Petit journal", a-t-il ironisé. A ce jour, Bruno Gollnish n’a toujours pas porté plainte contre le Petit journal concernant cette affaire. 

En vidéo - Florian Philippot a également défendu Bruno Ménard, le maire de Béziers, au sujet du "fichage" des enfants musulmans. "Il a juste regardé les prénoms, ce n'est pas non plus un scandale", a-t-il dit.

"Philippot: "Il a juste regardé des prénoms, c'est pas non plus un scandale" à propos de Ménard"