François de Rugy : "Je crois que nous arriverons à avoir des candidats dans toutes les régions de France"

François de Rugy : "Je crois que nous arriverons à avoir des candidats dans toutes les régions de France" Le député de la Loire-Atlantique, qui vient de rompre avec EELV, était l'invité de l'émission de Linternaute.com, Ouest-France et 20 Minutes ce mardi à 8h30.

Il devrait donc y avoir des candidats du parti de Jean-François de Rugy et de Jean-Vincent Placé face à Emmanuelle Cosse, la présidente d'EELV, en Ile-de-France pour les régionales 2015. Le député de Loire-Atlantique, qui vient de quitter EELV pour créer "écologistes !" est convaincu de constituer des listes avec le PS intégrant des personnalités de sa formation politique dans toutes les régions de France. "Je suis surpris par toutes les personnes qui nous contactent" a-t-il confié sur notre plateau ce mardi matin.

François de Rugy a aussi assuré que "Jean-Vincent Placé est totalement légitime pour rester président du groupe écologiste au Sénat" considérant que "la légitimité parlementaire n’est pas la légitimité des partis". Depuis quelques jours, Emmanuelle Cosse appelle pourtant le sénateur et le député de Loire-Atlantique à quitter leurs fonctions au Parlement.

Régionales 2015 : des candidats "écologistes !" dans toutes les régions ?

"François de Rugy : "Je crois que nous aurons des candidats dans toutes les régions""

"écologistes !", un parti de gauche ?

La création d'un nouveau parti politique appelle forcément quelques éclaircissements sur la ligne idéologique. Celui conçu par François de Rugy et Jean-Vincent Placé, qui accueille des écologistes de diverses sensibilités social-démocrates, est-il de gauche ? "? Nous considérons que nous sommes écologistes avant tout" évite d'abord le député, avant de concéder : "Il peut y avoir des écologistes de centre droit, je le respecte. Je me définis moi-même plutôt du centre gauche". "Nous voulons avoir un mouvement très ouvert où l’on puisse contribuer, plus d’ailleurs qu’adhérer" explique-t-il.

"De Rugy : "écologistes !", un parti de gauche ?"

Un soutien à François Hollande sur la Syrie

Pour François de Rugy, "il faut que la communauté internationale, en effet, s’organise, car la France n’est pas seule, […] Je soutiens le président de la République quand il envisage une intervention", rejetant pour autant l'hypothèse une opération sur le sol syrien. "En Syrie, il y a des millions de personnes qui sont déplacées, ces réfugiés ne sont pas réfugiés par hasard" juge-t-il, considérant par ailleurs que les pays européens refusant l'accueil des demandeurs d'asile mettant en cause "le projet commun européen. "La question de l’appartenance à l’UE d’un certain nombre de pays est posée" tranche l'élu de l'Ouest.

REPLAY - l'intégralité de l'émission :

"François de Rugy dans #DirectPolitique - intégralité"

Ses principales déclarations :


Sur les présidences de groupes parlementaires

"Jean-Vincent Placé est totalement légitime pour rester responsable du groupe écolo au Sénat"

Et à l’Assemblée ? "J’ai dit pour ma part que je ne veux pas que cela crée des problèmes dans le groupe écolo car je veux pérenniser le groupe à l’Assemblée"

Sur la question des réfugiés

"On ne s’en sortira qu’avec plus de solidarité européenne"

"La question de l’appartenance à l’UE d’un certain nombre de pays est posée"

Sur la Syrie

"Je soutiens le président quand il envisage une intervention"

"Il faudra voir si la Russie a envie de participer"

Sur les candidatures aux régionales

"Je crois que nous arriverons à avoir des candidats dans toutes les régions de France"

Un front républicain avec la droite ? "Nous voulons tout faire pour l’éviter"

Sur la "fin" d’EELV

"Plus personne, à commencer par Daniel Cohn-Bendit, ne reconnait le rassemblement fondé en 2009"

Sur son nouveau parti " Ecologistes ! "

Un nouveau parti qui reste à gauche ? "Nous considérons que nous sommes écologistes avant tout"

"Il peut y avoir des écologistes de centre droit, je le respecte"

Sur l’alliance avec la majorité

Taxe poids lourd : "Je suis toujours en désaccord profond"

"Sur Fessenheim, c’est pareil. Le cap, c’est une fermeture avant la fin du quinquennat"

François de Rugy dans #DirectPolitique

En annonçant son départ d'Europe Ecologie-Les Verts, François de Rugy a mis un peu plus la pagaille dans les rangs déjà agités de la gauche lors de cette rentrée politique, en actant les divisions qui tiraillaient les écologistes depuis leur départ du gouvernement. Il y aura donc désormais les écolos tournés vers la gauche de la gauche, qui regardent vers Jean-Luc Mélenchon et dénoncent régulièrement la politique de François Hollande, et ceux, au contraire, qui s'affirment plus volontiers sociaux-démocrates, réformateurs, proches de la majorité actuelle. Ces derniers ont à leur disposition un nouvel espace de rassemblement, François de Rugy ayant créé son parti "Les Ecologistes !". Quelques jours auparavant, le député de la Loire-Atlantique annonçait aux côtés de Jean-Vincent Placé la création de l'UDE, l'union des démocrates et des écologistes (UDE).

Ce nouveau départ, qui s'est fait un peu dans la cacophonie, soulève quelques interrogations. Tout d'abord, comment vont désormais cohabiter les écologistes au Parlement, au sein des structures gravitant autour des Verts ? Mais surtout, quelle est la ligne directrice de ce mouvement prêt à "faire des alliances, des compromis avec les autres" ? Quelles sont les ambitions de son nouveau parti pour les élections régionales et la présidentielle 2017 ? Une alliance avec les socialistes n'est-elle pas de nature à empêcher le mouvement de s'ouvrir davantage sur la société civile et d'intégrer d'autres sensibilités politiques ?

François de Rugy répondra aux questions des journalistes de Linternaute.com, Ouest-France et 20 Minutes, mais aussi à celles des internautes.

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Chaque mardi, Linternaute.com, 1er site d'actualités de France, 20 Minutes, 1er quotidien gratuit et Ouest-France, 1er quotidien français payant, reçoivent une personnalité du monde politique pour un entretien de 40 minutes avec les journalistes des rédactions et les internautes.

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