Dupont-Aignan écarte toute alliance au second tour avec Pécresse en Île-de-France
Mauvaise nouvelle pour Valérie Pécresse. Si elle comptait sur l'appui de Nicolas Dupont-Aignan au second tour des élections régionales, c'est raté. Le président de Debout la France est crédité dans les sondages de 8 % d'intentions de vote en Île-de-France. S'il franchit la barre des 10 % au soir du premier tour, il pourra se maintenir. Lorsqu'on lui demande s'il envisage des alliances, il explique que son objectif est de faire élire des candidats de sa formation sans qu'ils fassent allégeance à LR. C'est ce qu'il a affirmé sur le plateau de #DirectPolitique, l'émission de Linternaute.com, Ouest-France et 20 Minutes mardi 27 octobre : "Je fais tout [...] pour que nous puissions avoir des élus, des élus et des groupes indépendants, 100 % indépendants, qui vont être les aiguillons d'un vrai changement". Et de fustiger "les dirigeants des deux partis politiques" qui "empoisonnent", selon lui, la vie des citoyens.
De quoi écarter toute hypothèse fusion des listes au second tour ? "Je ne fais pas de la politique pour faire de la cuisine électorale" persiste-t-il, ajoutant : "Je fais de la politique pour renouveler le personnel politique qui a échoué". Rappelant que le scrutin des régionales est "proportionnel", Nicolas Dupont-Aignan se fait plus clair : "pour avoir des élus, il faut avoir plus de 10 %". Et pour avoir des "élus 100 % indépendants", il ne faut pas d'alliance. Mais cette stratégie ne risque-t-elle pas de faire perdre Valérie Pécresse au second tour, dans une "quadrangulaire" ? "Pas du tout, c'est ce que va dire Mme Pécresse pour que les électeurs votent pour elle !" s'agace Nicolas Dupont-Aignan.