Marine Le Pen : son dernier coup de sang a coûté 400 000 euros aux contribuables
La facture est salée pour le service public. Selon les informations du Figaro, l'annulation à la dernière minute, jeudi dernier, de l'émission "Des paroles et des actes", a coûté au service public 400 000 euros. Car le dispositif déployé par l'équipe de David Pujadas pour réaliser ce DPDA avec la candidate FN aux régionales en Nord-Pas-de-Calais-Picardie était considérable. France 2 avait ainsi engagé de nombreux frais pour préparer le tournage : location de matériel technique, location du studio de la Plaine Saint-Denis, frais de sonorisation, de régie, etc. En outre, la principale chaîne du service public a dû remplacer le programme, et donc mettre la main à la poche pour diffuser trois épisodes de la série Rizzoli and Isles. "Soit au total, une "ardoise" de 400 000 euros", a calculé Le Figaro.
Il s'agit donc d'un coup dur pour France 2 et plus généralement pour France Télévisions, qui s'astreint depuis des années à des plans d'économie. C'est également, de fait, une mauvaise nouvelle pour les contribuables, car le financement du service public audiovisuel est très largement assuré par la redevance. Marine Le Pen avait d'ailleurs soulevé ce point lorsqu'elle avait publiquement annoncé sa décision, à quelques heures du direct, de ne pas se rendre sur le plateau de DPDA, où les équipes techniques s'affairaient déjà. Dans son communiqué, elle estimait que sa participation aurait été "indigne du respect dû aux Français, décidément mal traités par leur service public de télévision qu’ils financent pourtant par leurs impôts".
Monsieur Pujadas, on ne m'impose rien | Je ne me rendrai pas à cette mascarade quest devenue l'émission #DPDA : https://t.co/oMK5FNkx3H
— Marine Le Pen (@MLP_officiel) 22 Octobre 2015
Crédit image : Alain ROBERT/Apercu/SIPA