Hommage national : Jean-Luc Mélenchon ronchonne à côté de Marine Le Pen

La Rédaction

Hommage national : Jean-Luc Mélenchon ronchonne à côté de Marine Le Pen Jean-Luc Mélenchon, le leader du Front de gauche, n’a pas apprécié avoir été placé à proximité de Marine Le Pen, lors de l’hommage national aux victimes des attentats de Paris. Il a fait part de son courroux sur son compte Twitter.

[Mis à jour le vendredi 27 novembre 2015 à 21h52] Jean-Luc Mélenchon n'est pas content. Le député européen, qui participait à l'hommage national aux victimes des attentats de Paris, n'a pas du tout apprécié d'avoir été placé à proximité de la responsable du Front national. En effet, sur les photos prises durant la cérémonie, on voit que le leader du Front de gauche est assis à la droite de Nicolas Bay, secrétaire général du Front national, lui-même installé à la droite de Marine Le Pen, présidente du FN. Contrairement à ce qu'il affirme sur Twitter, il n'est donc pas assis à côté de Marine Le Pen.

Une situation qu'il n'a pas du tout appréciée.  Il dénonce une "attention particulière de la présidence" qu'il qualifie de "misérable". Une telle réflexion en plein hommage national, lui a valu de nombreuses critiques sur les réseaux sociaux. Nicolas Bay a ainsi répondu à Jean-Luc Mélenchon. L'Elysée a également rapidement répondu aux accusations formulées par le leader du Front de gauche. Interrogée par Le Lab d'Europe 1 , la présidence a expliqué qu'il s'agissait d'un placement protocolaire. En effet, un décret de 1989 prévoit de placer les représentants du Parlement européen côte à côte.

Ce n'est donc pas une surprise que  Jean-Luc Mélenchon ait été placé à côté des dirigeants du Front national. Les tensions entre le FN et le leader du Front de gauche ne datent pas d'hier. En effet, le 16 février 2012, Marine Le Pen a refusé de débattre avec Jean-Luc Mélenchon. sur le plateau de "Des paroles et des actes", sur France 2. Sur le plateau, elle avait accusé le présentateur de l'émission, David Pujadas, d'avoir force ce duel "dans une logique commerciale". Elle avait donc refusé de débattre, son directeur des relations presse avait lui mis en avant le fait qu'elle ait déjà suffisamment débattu avec Jean-Luc Mélenchon.