Aurore Bergé : "La question de la souffrance animale, c'est pas un truc de bobos parisiens"

Aurore Bergé : "La question de la souffrance animale, c'est pas un truc de bobos parisiens"

La députée LREM des Yvelines était favorable à l'installation obligatoire de la vidéosurveillance dans les abattoirs français. La mesure a été rejetée par l'Assemblée, mais la jeune élue veut rester optimiste.

Il s'agissait d'un engagement présidentiel, mais finalement, non, la vidéosurveillance ne sera pas obligatoire dans les abattoirs français. Dans Restons Poli(tique)s, l'émission de Linternaute.com et de L'Obs (voir vidéo en tête d'article), Aurore Bergé a manifesté sa déception : "J'étais favorable à ce qu'on mette des caméras dans les abattoirs. J'ai cosigné des amendements en ce sens et je les ai votés. Je suis très au clair avec ça. La question de la souffrance animale, c'est pas un truc de bobos parisiens", dit-elle, considérant que "la transparence permet d'éliminer la suspicion" : J'étais persuadée que mettre des caméras dans les abattoirs, c'est aussi un moyen de sécuriser le personnel. Aujourd'hui on a un certain nombre d'images qui circulent, on sait pas dans quelles conditions elles ont été tournées".

Aurore Bergé veut, malgré tout, rester positive : "Ce qu'on a voté, c'est un premier pas malgré tout. On le fait à titre expérimental. Que les abattoirs y aillent. A partir du moment où il y a une très forte demande des Français, il y a peut-être aussi une très forte demande des consommateurs. Donc être un abattoir qui va mettre en place les caméras, ça peut être un argument commercial".