Schiappa. Pas d'âge pour le consentement sexuel

© Alain ROBERT/SIPA (publiée le 05/04/2023)
Eté 2018. La loi Schiappa contre les violences sexuelles est votée. Elle allonge le délai de prescription des crimes sexuels sur mineurs à 30 ans, double à 10 ans d'emprisonnement la peine pour atteinte sexuelle "avec pénétration", crée une contravention pour "outrage sexiste". Elle est pourtant vivement critiquée pour son article 2 : alors qu'un âge de consentement sexuel était attendu, permettant de considérer comme viol toute relation sous ce seuil, il se contente d'une protection pour les mineurs de moins de 15 ans... La polémique ira jusqu'à alimenter des fake news sur une "loi de la perversité" voire "une légalisation de la pédophilie".
Eté 2018. La loi Schiappa contre les violences sexuelles est votée. Elle allonge le délai de prescription des crimes sexuels sur mineurs à 30 ans, double à 10 ans d'emprisonnement la peine pour atteinte sexuelle "avec pénétration", crée une contravention pour "outrage sexiste". Elle est pourtant vivement critiquée pour son article 2 : alors qu'un âge de consentement sexuel était attendu, permettant de considérer comme viol toute relation sous ce seuil, il se contente d'une protection pour les mineurs de moins de 15 ans... La polémique ira jusqu'à alimenter des fake news sur une "loi de la perversité" voire "une légalisation de la pédophilie".
© Alain ROBERT/SIPA (publiée le 05/04/2023)