Un référendum ? Et s'il s'agissait de la plus grande surprise de Macron en 2024 ?

Un référendum ? Et s'il s'agissait de la plus grande surprise de Macron en 2024 ? Fin 2023, Emmanuel Macron avait donné rendez-vous en janvier aux Français. Il doit prendre la parole à 20h15 ce mardi soir. Mais pour annoncer quoi ? Parmi les nombreuses hypothèses, celle d'un référendum.

Après le remaniement la semaine dernière, Emmanuel Macron poursuit dans cette même dynamique le lancement de la seconde partie de son quinquennat. Début décembre, le chef de l'État avait donné rendez-vous aux Français en janvier à l'occasion de confidences faites au Monde. Après des semaines de suspense, le jour tant attendu est enfin arrivé. Emmanuel Macron doit tenir une conférence de presse ce mardi 16 janvier 2024, à 20h15. Un exercice auquel le président ne s'est pas plié depuis le 25 avril 2019, à la suite de la crise des Gilets jaunes - si on oublie bien sûr celles tenues au moment de sa seconde campagne présidentielle, rappelle Le Parisien.

Après donc quasiment un quinquennat sans conférence de presse, qu'attendre de ce rendez-vous qui sera diffusé sur TF1, France 2 et les différentes chaînes d'information en continu ? "Il s'agira du destin de la nation", a assuré un conseiller élyséen à Politico, qui a tenté d'en savoir plus, visiblement sans grand succès non plus auprès de l'Élysée qui s'obstine à parler de la question du "réarmement civique" et d'"annonces". Contrairement à ce que pourrait l'exiger une déclaration de politique générale, il ne devrait toutefois pas être question de détailler un "calendrier législatif", affirme-t-on. Une bonne nouvelle pour Gabriel Attal qui ne se verrait ainsi pas couper l'herbe sous le pied, comme ce fut le cas pour Édouard Philippe en son temps. Le nouveau Premier ministre doit en effet faire sa déclaration de politique générale la semaine prochaine.

Mais Politico rapporte que certains interlocuteurs se seraient laissés aller à des hypothèses plus originales, l'un d'eux allant jusqu'à évoquer une "réforme institutionnelle" et, pourquoi pas même, un référendum. Une supputation également évoquée par un cadre de Renaissance, qui précise de son côté que ledit référendum porterait sur "plusieurs questions" et même "plusieurs sujets", le but n'étant pas de "diviser le pays en deux".