Voici l'uniforme scolaire proposé par le gouvernement

Voici l'uniforme scolaire proposé par le gouvernement Dès le printemps, une centaine d'écoles, collèges et lycées volontaires expérimenteront le port d'une tenue unique. Voici à quoi ressemble le trousseau préparé par le gouvernement.

"Il faut retrouver le sens du symbolique. La tenue, ce n'est pas innocent", déclarait Emmanuel Macron en conférence de presse, mardi 16 janvier. Dans cette optique, le président de la République a annoncé l'expérimentation d'une "tenue unique" dans une centaine d'établissements scolaires volontaires, dès le printemps. Le projet était déjà porté depuis quelques mois par Gabriel Attal, avant que celui-ci ne quitte le ministère de l'Education pour Matignon.

A quoi va ressembler cet uniforme ? Pour faciliter la tâche aux collectivités territoriales volontaires, le gouvernement a élaboré un trousseau. Le Figaro en a dévoilé le contenu ce samedi 20 janvier : la tenue unique proposée aux élèves de la primaire au lycée se constitue d'un polo blanc ou gris, d'un pull bleu marine et d'un pantalon gris anthracite. Le choix s'est porté sur une tenue "sportswear" et mixte, "pour éviter les polémiques", glisse un proche du dossier au quotidien. Pour les élèves de maternelle, la blouse reprendra du service.

Un uniforme "made in France"

Ce trousseau ne coûtera pas un seul centime aux parents d'élèves. Il sera pris en charge par l'Etat et par la collectivité territoriale responsable de l'établissement : la commune pour les écoles, le département pour les collèges, la région pour les lycées. En contribuant de moitié au coût financier, le gouvernement espère rallier à l'expérimentation des collectivités de profils sociologiques divers. Pour l'heure, la région Auvergne-Rhône-Alpes s'est portée volontaire par l'intermédiaire de son président, Laurent Wauquiez, de même que des villes comme Nice, Metz et Perpignan, toutes dirigées par la droite. 

Trois entreprises travailleront sur la production de ces uniformes "made in France", pour quelques 20 000 à 25 000 élèves concernés par l'expérimentation. Un petit scratch permettra aux collectivités de personnaliser légèrement la tenue dans leurs établissements.