Ce projet fou que Macron a voulu confier à Bayrou

Ce projet fou que Macron a voulu confier à Bayrou Anticipant le refus de François Bayrou de travailler sous les ordres de Gabriel Attal, le chef de l'Etat aurait fait miroiter à son allié un poste "sur mesure".

Emmanuel Macron avait bien l'intention de voir son partenaire du MoDem retrouver les avant-postes au sein de l'exécutif, après sa relaxe par la justice. Pourtant, le chef de l'Etat a vite senti que François Bayrou n'accepterait pas facilement de travailler au gouvernement sous les ordres de Gabriel Attal, lui qui s'était personnellement opposé à sa nomination. C'est pourquoi, selon les informations du Figaro, Macron a tenté de faire une offre un peu surprenante à Bayrou.

Quelle mission le chef de l'Etat a-t-il fait miroiter au patron du MoDem pour tenter de le convaincre ? Des habitués de l'Elysée évoquent "un poste taillé sur mesure", "un rôle privilégié, directement auprès" d'Emmanuel Macron. Pour être plus précis, le président aurait voulu charger son allié d'unifier la majorité présidentielle en un seul et même parti politique.

Une "grande confédération du progressisme"

"Ce qu'on m'a dit, c'est que le chef de l'État est prêt à enterrer Renaissance pour créer ce qu'il appelle 'la grande confédération du progressisme' et unifier le bloc central'", confie un habitué de l'Elysée au Figaro. Un autre confirme que le chef de l'Etat "trouve inepte d'avoir trois partis qui pensent la même chose chacun dans leur couloir". François Bayrou s'est donc vu proposer la lourde tâche de "fonder le 'grand mouvement politique d'unité et d'action'" que Macron "avait appelé de ses vœux pour sa réélection".

Une idée qui n'a apparemment pas fait mouche chez François Bayrou. D'ailleurs, ce vendredi matin, le fondateur du MoDem défendait auprès de France Bleu Régions l'importance "que dans un ensemble politique comme une majorité, on puisse avoir des approches qui ne soient pas les mêmes, des nuances, parfois même un peu plus, des divergences". Pas question, donc, de fondre son parti dans celui d'Emmanuel Macron.