Contrat entre parents, élèves et établissement : une entrée en vigueur dès septembre et des sanctions

Contrat entre parents, élèves et établissement : une entrée en vigueur dès septembre et des sanctions Longuement interviewé jeudi soir sur BFMTV à l'occasion de ses 100 jours à Matignon, Gabriel Attal a annoncé que le contrat entre élèves, parents et établissement scolaire entrerait en vigueur dès septembre 2024.

Cent jours après son arrivée à Matignon, Gabriel Attal a multiplié les prises de paroles et les déplacements ce jeudi 18 avril. Pour clôturer ce marathon médiatique, le Premier ministre était l'invité de BFMTV dans la soirée. L'occasion de revenir sur le meurtre de Philippe à Grande-Synthe, un acte "barbare" selon lui, le salaire controversé de Carlos Tavares, mais aussi d'assurer l'engagement de baisse d'impôts de deux milliards d'euros pour les ménages, et, surtout, de revenir sur les différentes mesures annoncées quelques heures plus tôt et destinées à répondre à la violence grandissante d'une partie de la jeunesse.

Parmi elles, la mise en place d'un contrat entre les élèves, les parents et les établissements scolaires. Celui-ci a pour vocation d'engager officiellement les élèves et parents d'élèves à respecter l'autorité de l'école et les valeurs de la République. "J'ai pu mesurer à quel point nos directeurs d'école, nos chefs d'établissement et plus globalement nos enseignants font face à un manque de respect de la part d'élèves, mais, il faut le dire aussi ici, de la part de familles et de parents", s'est justifié jeudi soir le Premier ministre concernant cette mesure qui, a-t-il annoncé, "entrera en vigueur à la rentrée prochaine, en septembre".

Gabriel Attal a toutefois précisé que les modalités de ce contrat doivent encore être définies. Cela sera fait à l'issue d'une concertation des différents acteurs. "Je souhaite que soient associés les chefs d'établissement, les représentants des enseignants, des parents d'élèves", a-t-il précisé. Pour le Premier ministre, ce contrat permettra de "rappeler à chaque famille ses droits et ses obligations vis-à-vis de l'institution scolaire et de l'éducation de ses enfants". L'idée est de "réaffirmer très fortement et symboliquement les choses", a-t-il insisté. En cas de non respect du contrat, les élèves et parents s'exposeront, à compter de septembre 2024 donc, à des sanctions. Dans les cas les plus extrêmes, la justice pourra même être saisie.