Démission du gouvernement Lecornu, en direct : Macron ciblé, Mélenchon jubile en parlant de "l'esprit moyen des gens"
- Premier ministre démissionnaire, Sébastien Lecornu est chargé de gérer les affaires courantes, mais aussi de poursuivre les négociations avec les forces politiques "afin de définir une plateforme d’action et de stabilité pour le pays" d'ici à mercredi soir. L'objectif des consultations est toujours le même : mettre sur pied un accord entre LR, le bloc central et le PS.
- L'issue de ces "ultimes négociations" décidera soit de la nomination d'un Premier ministre - de droite, de gauche ou technique selon l'accord trouvé -, soit de la dissolution de l'Assemblée nationale le cas échéant. Emmanuel Macron a affirmé "prendre ses responsabilités" en cas d'échec, de là à démissionner ?
- Sébastien Lecornu a entamé les négociations avec les chefs de parti du socle commun et il convie l'ensemble des forces politiques à Matignon "entre cet après-midi et demain matin" pour poursuivre les négociations, notamment sur "l'adoption du budget" et "l'avenir de la Nouvelle-Calédonie".
- A gauche, le PS, le PCF et les Ecologistes exigent un Premier ministre de gauche et se disent prêts pour une "cohabitation". Mais en parallèle les partis se préparent à de nouvelles législatives en cas de dissolution. Les Ecologistes et LFI appellent à faire campagne sous une la bannière d'une gauche une et invitent le PS et le PCF à se joindre à eux.
- A l'extrême droite, le RN est décidé à censurer tout nouveau Premier ministre jusqu'à ce qu'Emmanuel Macron décide de dissoudre l'Assemblée ou de démissionner. Le parti se dit aussi prêt à gouvernement en cas de majorité à l'Assemblée ou à conclure un pacte de gouvernement avec LR le cas échant. Le parti de droite, lui, prend ses distances avec le camp présidentiel, mais ne ferme pas la porte à une "cohabitation".
23:12 - "Il faut donner sa chance au seul camp qui n'a pas été appelé jusqu'ici", demande le député PS, Philippe Brun
À l’antenne de LCI, Philippe Brun, député PS de l’Eure, a plaidé pour la nomination d'un Premier ministre issu des rangs de la gauche, en dehors de LFI. "Il faut donner sa chance au seul camp qui n'a pas été appelé jusqu'ici", assure-t-il. "Michel Barnier ça n'a pas fonctionné, François Bayrou ça n'a pas fonctionné, Sébastien Lecornu ça a implosé...", a encore indiqué Philippe Brun.
22:48 - Les macronistes vent debout contre un gouvernement PS
Sylvain Maillard, député Renaissance de Paris, "ne peut pas soutenir un gouvernement qui serait conduit par Olivier Faure ou Boris Vallaud". Le député Renaissance de Paris Sylvain Maillard affirme qu'il "ne peut pas soutenir un gouvernement qui serait conduit par Olivier Faure ou Boris Vallaud".
Mon engagement comme député a toujours été pour le développement de l’économie dans une politique de l’offre et pour le respect de l’autorité partout. Je ne peux donc soutenir un gouvernement qui serait conduit par Olivier Faure ou Boris Vallaud.
— Sylvain Maillard (@SylvainMaillard) October 7, 2025
Par ailleurs, sur ses réseaux sociaux, la députée macroniste des Hauts-de-Seine, Maud Bregeon, a écrit qu'elle "n'acceptera pas un gouvernement mené par Olivier Faure".
22:07 - "Je ne veux pas qu'on attaque l'institution que représente le président de la République", lance Aurore Bergé
Aurore Bergé, la porte-parole du gouvernement démissionnaire, a déclaré sur l’antenne de BFMTV qu'Emmanuel Macron resterait président "jusqu'à la dernière minute de son mandat". En effet, les appels au départ de l’actuel président de la République se multiplient alors que la France connaît une crise politique intense. "Il n'y a pas de mandat révocatoire dans la Constitution française [...] la question de la démission n'existe pas", a lancé Aurore Bergé. "Je ne veux pas qu'on attaque l'institution que représente le président de la République", a ajouté l’ancienne députée macroniste.
21:44 - "Lorsqu’il y a un blocage, il appartient au peuple de donner sa parole", lance Bruno Retailleau.
Interrogé au JT de France 2 sur l’appel à la démission lancé au président de la République par Edouard Philippe, Bruno Retailleau, actuel ministre de l’Intérieur démissionnaire, ne s’est pas prononcé et a déclaré : "Une démission ? c’est sa décision". Il continue ainsi : "Je n’ai jamais été macroniste [...] lorsqu’il y a un blocage, il appartient au peuple de donner sa parole". Selon Bruno Retailleau, "Il faut acter le fait que le gouvernement soit dirigé par un homme qui ne soit pas proche d’Emmanuel Macron".
21:08 - Élisabeth Borne se dit favorable à une "suspension" de sa réforme des retraites
Dans une interview accordée au journal Le Parisien , l'ancienne Première ministre et actuelle ministre de l'Éducation démissionnaire se dit favorable, afin de sortir de l'impasse politique, à une « suspension » de la réforme des retraites qu'elle a elle-même portée en 2023, quand elle était locataire à Matignon. Des propositions qui interviennent alors que d'ultimes négociations ont lieu entre Sébastien Lecornu et les différents partis politiques de gauche et de droite.
Il faut savoir écouter et bouger.
— Élisabeth BORNE (@Elisabeth_Borne) October 7, 2025
Dans un moment exigeant pour notre pays, j’appelle à la responsabilité.
???? Pour @le_Parisien, je reviens sur la situation politique du pays et les défis qui nous attendent.
➡️ Mon interview à lire ici.https://t.co/pzZgVCfx5I
20:43 - Le groupe Liot confiant en la volonté de Lecornu de “trouver un budget de compromis"
Le groupe Liot [Libertés, indépendants, outre-mer et territoires] a été reçu à Matignon en toute fin d’après-midi. Ils ont notamment déclaré que Sébastien Lecornu est "au travail et essaye de trouver un chemin de la stabilité". Interrogés sur l’antenne de BFMTV, les députés Laurent Panifous et Christophe Naegelen disent sentir que le Premier ministre démissionnaire "veut trouver un budget de compromis".
20:11 - Mélenchon rappelle qu'Olivier Faure "ne parle pas au nom" de LFI
Le leader de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, a déclaré sur le réseau social X en avoir "ras-le-bol d'entendre ou de lire que la gauche veut ceci ou cela quand Olivier Faure le demande". Olivier Faure, Premier secrétaire du Parti socialiste, "ne parle pas en notre nom", affirme Jean-Luc Mélenchon. "LFI ne demande aucune combine mais le départ de Macron et le retour au peuple de tout le pouvoir sur le pouvoir le plus important dans la Ve République", continue le patron de LFI.
Ras-le-bol d'entendre ou de lire que la gauche veut ceci ou cela quand Faure le demande. Il ne parle pas en notre nom. LFI ne demande aucune combine mais le départ de Macron et le retour au peuple de tout le pouvoir sur le pouvoir le plus important dans la Ve République.
— Jean-Luc Mélenchon (@JLMelenchon) October 7, 2025
18:17 - Des "échanges francs et constructifs" entre Lecornu et Retailleau
Selon une information de BFMTV, tenue de l'entourage du Premier ministre démissionnaire, Sébastien Lecornu et Bruno Retailleau ont eu des échanges francs et constructifs", ce mardi après-midi, lors de leur entrevue.
18:03 - Mathilde Panot (LFI) décline l'invitation de Sébastien Lecornu
Plus tôt dans la journée, le Rassemblement national (RN) a décliné "l’invitation de Sébastien Lecornu, considérant que ces énièmes négociations n’ont plus pour objectif de préserver l’intérêt des Français, mais celui du président de la République lui-même". Cette fois-ci, c'est au tour de La France Insoumise (LFI) d'en faire de même. "Maintenant Macron doit partir, et vite !", annonce Mathilde Panot. "Nous n'irons pas", assure-t-elle, confirmant les propos de la députée insoumise Karen Erodi, dans l'après-midi.
17:44 - Emmanuel Macron a reçu Yaël Braun-Pivet et Gérard Larcher
Le Premier ministre démissionnaire, Sébastien Lecornu, poursuit ses consultations avec un objectif : mettre sur pied un accord entre LR, le bloc central et le PS. De son côté, le président de la République s'active également. Selon les informations de RTL, Emmanuel Macron "a reçu en toute discrétion la présidente de l'Assemblée nationale en début d'après-midi", au palais de l'Elysée, apprend-on. Il a également reçu le président du Sénat, Gérard Larcher.
17:37 - Pourquoi la démission de Macron est un cadeau empoisonné
Le scénario menant à une démission d'Emmanuel Macron pourrait avoir de lourdes conséquences sur son successeur. Si la configuration suivante est rarement évoquée, elle a le mérité d'être posée : le futur chef de l'Etat se retrouverait bloqué, faute de pouvoir dissoudre à nouveau l’Assemblée, puisque celle-ci l’aurait été juste avant son élection. Il lui faudrait attendre un an supplémentaire pour tenter de bénéficier d'une Assemblée favorable, et davantage gouvernable. En effet, l’article 12 de la Constitution stipule que l’Assemblée nationale ne peut pas être dissoute à nouveau avant un délai d’un an. Une nouvelle élection présidentielle ne remettrait donc pas les compteurs à zéro, bien au contraire. La crise politique pourrait se poursuivre, même en cas de départ anticipé du chef de l'Etat. Tout savoir sur la potentielle nouvelle dissolution, dans notre article dédié :
17:01 - Plusieurs rendez-vous à suivre à Matignon et dans les JT
Après son rendez-vous avec Laurent Wauquiez, débuté à 16h, le Premier ministre démissionnaire doit recevoir Bruno Retailleau, le président LR, à 17 heures. Suivront Laurent Panifous et Christophe Naegelen du groupe centriste Liot à 18 heures, puis les présidents du parti Place publique, Raphaël Glucksmann et Aurore Lalucq, accompagnés du député et ancien ministre de la Santé Aurélien Rousseau à 19h45.
Des politiques ont aussi prévu de s'exprimer sur les plateaux des journaux télévisés : Olivier Faure et Bruno Retailleau seront ainsi les invités du JT de France 2 à 20 Heures.
16:39 - Attal a échangé avec Faure et Tondelier lundi soir
Premier signe d'une alliance possible entre le camp présidentiel et une partie de la gauche ? Gabriel Attal, patron du pari Renaissance s'est entretenu avec ses homologues socialiste et écologistes lundi soir dans les locaux de la tour TF1 rapporte Adrien Gindre, le chef du service politique de TF1 et LCI. Alors que les trois politiques avaient des interventions individuelles sur les chaines du groupe, ils sont se retrouvés en suivant à l'initiative de Gabriel Attal "pendant trois quarts d'heure dans une loge de maquillage". Gabriel Attal, Olivier Faure et Marine Tondelier ont évoqué "la manière d'éviter une dissolution qui paraît d'ores et déjà annoncée" selon le journaliste. Notamment une possible alliance ? L'histoire ne le dit pas (encore). Le journaliste ajouts toutefois que "si tout le monde partage cet objectif, force est de constater qu'à l'issue, il n'y avait toujours pas d'accord sur le fond, puisqu'il faudrait encore se mettre d'accord sur les contours".
16:16 - LFI ne participera pas aux négociations avec Sébastien Lecornu
"Le Premier ministre démissionnaire veut recevoir Mathilde Panot et Manuel Bompard à Matignon. Nous n'irons pas", a indiqué la députée de La France Insoumise Karen Erodi sur Xn confirmant l'absence du parti mélenchoniste aux négociations menées par Sébastien Lecornu. "Nous n’avons rien à négocier avec la Macronie agonisante. Maintenant Macron doit partir, et vite !", ajoute-t-elle.
15:49 - Retailleau et Wauquiez reçu individuellement à Matignon en fin de journée
Bruno Retailleau et Laurent Wauquiez vont être reçus à Matignon ce mardi, mais de manière individuelle. C'est le président des députés de la droite qui ouvrira le bal à 16h, le président du parti LR suivra à 17h selon les informations de l'AFP tenues de sources internes au parti. Bruno Retailleau a effectivement demandé a avoir un rendez-vous en tête-à-tête avec le Premier ministre démissionnaire après la crise déclenchée dimanche soir et la démission inattendue de lundi matin.
15:33 - Une dissolution suivie d'une démission de Macron ? Un scénario noir
En demandant à Sébastien Lecornu de poursuivre les négociations avec les forces politiques, Emmanuel Macron mise la possibilité de nommer un gouvernement capable de tenir pour éviter la dissolution. Laquelle pourrait devenir inévitable en cas d'échec d'un sixième Premier ministre. Mais dissoudre de l'Assemblée ne garantirait pas l'émergence d'une majorité à l'issue des élections législatives. Même si le RN est donné en tête de certains sondages, il pourrait devoir faire face à un nouveau front républicain. Les chances de retrouver un hémicycle aussi fragmenté ne sont pas à négliger. Or, après l'échec d'un nouveau gouvernement et celui d'une dissolution, certaines forces politiques pourraient appeler à une démission du chef de l'Etat. Mais une démission à la suite d'une dissolution n'est pas souhaitable, car le nouveau chef de l'Etat n'aurai pas d'autre choix que de composer avec une Assemblée divisée pendant un an avant de pouvoir convoquer des législatives. La situation serait alors la même, mais avec des acteurs différents dans les rôles principaux.
15:05 - Voici le seul gouvernement capable de tenir avec une majorité à l'Assemblée
La droite soutient l'idée d'un gouvernement plus marqué à droite avec l'appui du bloc central. La gauche défend la nomination d'un gouvernement écologiste et de gauche. Emmanuel Macron, de son côté, espère pouvoir nommer un Premier ministre et un gouvernement de la dernière chance pour éviter une dissolution. Mais au regard des positions des différentes forces politiques présentes à l'Assemblée, une seule coalition est capable d'obtenir une majorité absolue et donc de gouverner et c'est à gauche qu'il faut regarder. C'est mathématique.
14:42 - La chute du gouvernement a "abîmé l'image" de LR
Devant le groupe des députés LR qu'il préside, Laurent Wauquiez a estimé que la chute du gouvernement de Sébastien Lecornu a "abîmé l'image" des Républicains.
14:14 - Bruno Le Maire revient sur sa mise en retrait du ministère des Armées
Nommé ministre des Armées pendant une douzaine d'heure avant d'être démissionnaire, Bruno Le Maire a décidé de se retirer et de laisser, avec l'accord d'Emmanuel Macron, le soin à Sébastien Lecornu de gérer les affaires courantes de ce portefeuille. Une décision sur laquelle il est revenu dans un entretien accordé à Brut et dont un extrait a été diffusé en début d'après-midi. "Quand je vois que je suis le problème, j’appelle le Premier ministre et je lui dis : je me casse. J’appelle le président de la République et je lui dis : je me casse. Ce n’est pas moi le sujet. Ce qui compte pour moi c’est que ça marche, c’est que nos institutions fonctionnent, si je suis un grain de poussière dans ces institutions, le grain de poussière doit se retirer", a déclaré l'ancien locataire de Bercy. Il "refuse d’être un problème pour le bloc central".
13:32 - La gauche, hors LFI, prête à gouverner ensemble sous un Premier ministre de gauche
La deuxième réunion prévue entre les partis de gauche, sauf LFI, s'est terminée. Les forces politiques ayant participé à la rencontre indiquent dans un communiqué commun qu'elles "condamnent l'acharnement présidentiel à refuser le changement de cap politique demandé par nos concitoyens et concitoyennes". Elles appellent "le Président de la République à nommer enfin à Matignon un Premier ministre qui composera un gouvernement de gauche et écologiste" et assurent être prêtes "à gouverner ensemble pour mener une politique de progrès social et écologique et de justice fiscale où nous redonnerons toute sa place au Parlement".
13:21 - Retailleau envisage-t-il encore d'être ministre ?
S'il n'a pas participé à la réunion du socle commun, Bruno Retailleau s'est entretenu avec les sénateur LR ce mardi. Après la rencontre qui a duré deux heures, le sénateur Hervé Reynaud a indiqué à BFMTV que "la confiance a été échaudée" entre le parti et le Premier ministre démissionnaire et que le président de la droite a forcément été refroidi pour prendre part au prochain gouvernement. Toutefois, "ce n'est pas exclu" a confié l'élu.
12:59 - Le RN "décline l'invitation de Sébastien Lecornu"
Jordan Bardella et Marine Le Pen ne participeront pas aux négociations menées par le Premier ministre démissionnaires. Ils "déclinent l’invitation de Sébastien Lecornu, considérant que ces énièmes négociations n’ont plus pour objectif de préserver l’intérêt des Français, mais celui du président de la République lui-même". Un choix logique compte tenu de l'appel répété du parti à la dissolution de l'Assemblée nationale, plutôt qu'à la nomination d'un nouveau gouvernement.
12:44 - La stratégie du RN pour forcer Emmanuel Macron à une dissolution
Le Rassemblement national envisage une seule issue à la crise : un retour aux urnes. S'il a évoqué la possibilité d'une élection présidentielle anticipée en cas de démission d'Emmanuel Macron, le parti se contente de réclamer une dissolution et l'organisation d'élections législatives. Pour y parvenir, il a décidé, avec ses alliés ciottistes de l'Union des droites, de censurer systématiquement chaque nouveau Premier ministre nommé jusqu'à ce que le chef de l'Etat décide de dissoudre l'Assemblée
12:36 - Le Premier ministre démissionnaire s'exprime
Sébastien Lecornu a fait un point sur les échanges qu'il a eus ce matin avec divers responsables politiques, sur son compte Twitter. "J'ai commencé ce matin les ultimes discussions avec les forces politiques pour la stabilité du pays, à la demande du Président de la République, en conviant les chefs de partis du socle commun et les présidents des deux chambres du Parlement. J'ai proposé que nous nous concentrions sur deux priorités, qui s'imposent à l'ensemble de la classe politique. D'abord, l'adoption d'un budget pour l'État et pour la sécurité sociale. Ensuite, l'avenir institutionnel de la Nouvelle-Calédonie. Tous les présents ont convenu de ces deux urgences et ont exprimé la volonté de trouver une issue rapide". Le locataire de Matignon a ajouté : "Sur l'urgence budgétaire, nous avons échangé sur les paramètres d'un compromis possible avec les oppositions. Je poursuivrai entre cet après-midi et demain matin ces consultations".
12:18 - Toutes les forces politiques conviées à Matignon entre aujourd'hui et demain
Après avoir consulté le socle commun, Sébastien Lecornu ouvre la porte de Matignon à l'ensemble des forces politiques pour poursuivre les discussions entre "cet après-midi et demain matin" a annoncé son cabinet dans un communiqué.