Al-Qaïda au Maghreb islamique : ils se sont déjà attaqués aux Français

Un combattant d'Al-Qaïda au Maghreb islamique, photographié en 2010 © SIFAOUI MOHAMED / SIPA
Ces hommes menacent la France du "pire". Le groupe Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) est né d'une dissidence du Groupe islamique armé (GIA), défait par les généraux à l'issue de la guerre civile qui a déchiré l'Algérie de 1991 à 2002. Des combattants islamistes, menés par Abdelmalek Droukdel et Mokhtar "Marlboro" Belmokhtar, se réfugient entre le Sahara et le Sahel, et entament des actions sous le nom de GSPC, obtenant en 2007 l'agrément de la nébuleuse Al-Qaïda pour mener des actions dans cette région d'Afrique. Du Mali au Niger en passant par le sud-algérien, le millier de membres multiplient les attentats suicides et les enlèvements de ressortissants occidentaux (salariés d'Areva libérés, morts de Michel Germaneau, Ghislaine Dupont ou Claude Verlon, mort de soldats français dans des explosions...). Rançons et trafics financent les opérations, notamment la participation au conflit qui secoue le Mali depuis 2012. Aujourd'hui, 3000 soldats français sont toujours statonnés dans le Sahel.
Ces hommes menacent la France du "pire". Le groupe Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) est né d'une dissidence du Groupe islamique armé (GIA), défait par les généraux à l'issue de la guerre civile qui a déchiré l'Algérie de 1991 à 2002. Des combattants islamistes, menés par Abdelmalek Droukdel et Mokhtar "Marlboro" Belmokhtar, se réfugient entre le Sahara et le Sahel, et entament des actions sous le nom de GSPC, obtenant en 2007 l'agrément de la nébuleuse Al-Qaïda pour mener des actions dans cette région d'Afrique. Du Mali au Niger en passant par le sud-algérien, le millier de membres multiplient les attentats suicides et les enlèvements de ressortissants occidentaux (salariés d'Areva libérés, morts de Michel Germaneau, Ghislaine Dupont ou Claude Verlon, mort de soldats français dans des explosions...). Rançons et trafics financent les opérations, notamment la participation au conflit qui secoue le Mali depuis 2012. Aujourd'hui, 3000 soldats français sont toujours statonnés dans le Sahel.
© SIFAOUI MOHAMED / SIPA