Evasion à la prison de Nantes : comment un détenu s'est fait la malle... avant d'être rattrapé
Il devait être libéré début juillet. Mais ce détenu de 26 ans n’a pas eu la patience d’attendre. Il s’est évadé de la maison d’arrêt de Nantes dans la nuit de mardi à mercredi. Ecroué dans le quartier des courtes peines depuis une semaine, il a profité d’un battement entre deux rondes pour se faire la malle. Il a d’abord dégondé la fenêtre de sa cellule, qu’il occupait seul. La fenêtre n’avait pas de barreaux, précise Presse-Océan, qui se fait l’écho de cette évasion. Il a ensuite franchi un grillage d’une hauteur de trois mètres, sans se faire repérer par les surveillants, qui se trouvaient pourtant dans des miradors, avant de filer à travers les bois. Mais la cavale du fugitif n'aura pas duré bien longtemps. Selon la Police nationale du 44, il a été rattrapé vers 4h30 par les gendarmes. Selon Presse Océan, l'homme s'était réfugié... chez ses parents, à Nort-sur-Erdre.
Un évadé cette nuit de la maison d'arrêt de #Nantes ...oui, mais interpellé peu après par nos cousins gendarmes. https://t.co/npDmwNC3Hv
— Police Nationale 44 (@PNationale44) 13 Mai 2015
L’administration pénitentiaire est stupéfaite : "C’est la première fois que ça arrive à la nouvelle maison d’arrêt. Et c’est vrai que ce bâtiment, par nature, on ne met pas l’accent sur la prévention et l’évasion", déclare une source pénitentiaire citée par Ouest-France. Comme le rappelle le quotidien, les personnes qui y sont incarcérées ne sont pas réputées dangereuses, et doivent purger de courtes peines de quelques mois, voire quelques semaines. L’homme était écroué dans le cadre d’une affaire d’outrage à magistrat. Et il avait déjà effectué plusieurs séjours à la maison d’arrêt de Nantes. Son comportement avait déjà posé problème sur le plan disciplinaire, selon une source syndicale citée par Presse-Océan.