Le procès était-il à charge ?

Au premier jour du procès, Simone Weber avait soigné son image © KESSLER VINCENT / SIPA
Simone Weber est renvoyée devant la Cour d’Assises de la Meuthe-et-Moselle. Le procès commence le 17 janvier 1991 et dure un mois et demi. Une durée record ! Faute de cadavre, c’est l’intime conviction des jurés qui compte. Le président de la Cour lui donne très souvent la parole : pour beaucoup d’observateurs, c’est un bon moyen de la laisser s’enfoncer. Vêtue de blanc, l’accusée se jette vite dans la bagarre, allant jusqu’à insulter une partie des 138 témoins et experts appelés à la barre : "pochard", "traînée"... Le 28 février 1991, après 11 heures de délibération, Simone Weber est condamnée par la cour d’assises de la Meurthe-et-Moselle à 20 ans de réclusion pour l’assassinat de Bernard Hettier. Elle n’assiste pas au verdict : elle a fait un malaise peu avant l’énoncé.
Simone Weber est renvoyée devant la Cour d’Assises de la Meuthe-et-Moselle. Le procès commence le 17 janvier 1991 et dure un mois et demi. Une durée record ! Faute de cadavre, c’est l’intime conviction des jurés qui compte. Le président de la Cour lui donne très souvent la parole : pour beaucoup d’observateurs, c’est un bon moyen de la laisser s’enfoncer. Vêtue de blanc, l’accusée se jette vite dans la bagarre, allant jusqu’à insulter une partie des 138 témoins et experts appelés à la barre : "pochard", "traînée"... Le 28 février 1991, après 11 heures de délibération, Simone Weber est condamnée par la cour d’assises de la Meurthe-et-Moselle à 20 ans de réclusion pour l’assassinat de Bernard Hettier. Elle n’assiste pas au verdict : elle a fait un malaise peu avant l’énoncé.
© KESSLER VINCENT / SIPA