Abdelhamid Abaaoud : mort ou encore en vie ? Des éléments contradictoires
[Mis à jour le mercredi 18 novembre 2015, à 20h32] Le cerveau présumé des attentats de Paris, Abdelhamid Abaaoud, a-t-il été tué ? Le djihadiste belge est au cœur de l'enquête après les attaques qui ont fait au moins 129 morts. Mais ce mercredi matin, lors de l'assaut des forces de l'ordre à Saint-Denis, qui a fait plusieurs victimes, des rumeurs ont fait état de la mort d'Abdelhamid Abaaoud. C'est un témoignage faisant état de sa présence qui a poussé les forces de l'ordre à lancer cette opération, a déclaré le procureur de Paris, François Molins.
VIDEO - Qui est Abdelhamid Abaaoud ?
Lors de cette opération, plusieurs personnes ont été arrêtées et placées en garde à vue, mais ce qui est sûr, c'est qu'Abdelhamid Abaaoud n'en fait pas partie. Salah Abdeslam, l'homme en fuite, exfiltré de la capitale après les attentats de Paris, n'est pas non plus en garde à vue. Mais lors de cette opération, deux personnes, au moins, ont été tuées, dont une femme. Mais aucune identité n'a été révélée, ce qui rend possible la thèse de sa mort, accréditée par plusieurs sources dont le Washington Post, ce que n'a toutefois pas confirmé le procureur de Paris.
François Molins, plus tard lors de la conférence de presse, a démenti cette information. Selon plusieurs sources, dont La Libre et Le Point, la femme qui s'est fait exploser ce mercredi matin à Saint-Denis, lors de l'assaut, serait la cousine d'Abdelhamid Abaaoud. Une information qui n'a pas été confirmée par le procureur de Paris, François Molins. Au total, suite à cette intervention de police, huit personnes ont été placées en garde à vue. Selon plusieurs informations, démenties par les autorités, ce groupe préparait un attentat.
Hasna, c'est le nom de la cousine qui pourrait s'être faite exploser à Saint-Denis, lors de l'assaut des forces de l'ordre. Une jeune fille née en 1989 et âgée de 26 ans. C'est, même si son identité n'est pas confirmée, la première fois qu'une femme se fait exploser sur le sol français. Selon plusieurs sources, elle a passé un dernier appel, avant de se donner la mort. Ce serait grâce à ce téléphone, mis sur écoute, que les enquêteurs auraient pu remonter jusqu'à cet appartement. Elle était notamment pistée pour trafics de stupéfiants.