Clément Pécresse : le fils de Valérie Pécresse consommerait du cannabis
[Mis à jour le 23 septembre 2016 à 12h44] Cette affaire pourrait rapidement ternir l'image de Valérie Pécresse, la présidente de la région Ile-de-France. Son fils, Clément Pécresse, aurait été arrêté jeudi alors qu'il consommait du cannabis, d'après Buzzfeed News. Flagrant délit pour le jeune homme ! Il aurait été, en effet, en train de confectionner "une cigarette artisanale" lorsque les policiers l'ont interpellé. Clément Pécresse aurait en plus eu sur lui trois grammes de cannabis et un joint prêt à l'emploi, précise le site internet. Il aurait été interrogé au commissariat du 15e arrondissement de Paris.
Valérie Pécresse n'a fait aucune déclaration au sujet de son fils depuis la révélation de son arrestation. Mais son entourage affirme qu'elle "demande le respect de la vie privée pour son fils majeur et pour sa famille". "La loi s'applique à lui comme elle s'applique à tous", a ajouté la source de Buzzfeed News. Cette affaire sera difficile à gérer pour la présidente de la région Ile-de-France. La lutte contre la consommation de drogue était l'un de ses axes de campagne. Elle souhaitait notamment la mise en place d'un dépistage de cannabis obligatoire dans les lycées. Mais elle s'était heurtée à l'opposition du préfet de région. "La consommation de drogue a pour conséquence la démotivation, le décrochage et l'échec scolaire. Lutter contre l'usage de la drogue chez les mineurs c'est ma responsabilité de candidate", avait déclaré Valérie Pécresse au Parisien en novembre 2015.
Si Valérie Pécresse explique régulièrement être très proche de sa famille et pouvoir compter sur le soutien de son mari, elle en dévoile peu sur ses trois enfants. Elle se confiait toutefois timidement dans Elle en 2015. "C'est une épreuve pour mes enfants de s'appeler comme moi. Ils sont la cible injustifiée de beaucoup d'attaques verbales, à l'école ou dans la rue", affirmait-elle.
EN VIDEO - Quand Valérie Pécresse expliquait sa proposition de mise en place de tests salivaires dans les lycées
Crédits photo : YANN BOHAC/SIPA