Prise d'otage à Dijon : le détenu se rend après quatre heures de négociations

Prise d'otage à Dijon : le détenu se rend après quatre heures de négociations Un prisonnier de la Maison d'arrêt de Dijon a pris en fin d'après-midi un surveillant en otage. Après près de quatre heures de négociations, le détenu s'est finalement rendu sous les coups de 22 heures.

[Mis à jour le 4 novembre 2016 à 23h47] Une prise d'otage s'est produite ce vendredi 4 novembre à la Maison d'arrêt de Dijon, en Côte-d'Or. Selon le parquet, le détenu s'est finalement rendu aux alentours de 22 heures, après près de quatre heures de prise d'otage. La situation est longtemps restée "figée". Selon Yoan Karar, délégué national du syndicat FO-pénitentiaire, interrogé par BFM TV en début de soirée, le détenu avait "l'air calme". Ses réclamations ? Il demanderait à être transféré vers un autre établissement.

En tout début de soirée, un communiqué de presse du ministère de la Justice a été publié informant qu'un surveillant avait été pris pour cible par un détenu sous les coups de 18h20 dans l'établissement dijonnais. Les équipes régionales d'intervention et de sécurité (ERIS) ont rapidement été dépêchées sur place. À leurs côtés, les forces de police. Une cellule de crise a également été ouverte au cœur de l'administration pénitentiaire. 

D'après RTL, le détenu se serait servi d'une arme artisanale qui ressemble à un couteau pour faire pression sur le surveillant. Ce dernier était retenu dans la cellule de son agresseur. Selon, Thierry Cordelette, secrétaire régional du syndicat UFAP, interrogé par l'AFP, le surveillant qui rapportait "un sac de vêtements au détenu [...] a ouvert la porte de la cellule", et c'est à ce moment-là que le prisonnier l'a "menacé à la gorge avec une arme artisanale". Selon France 3 régions Bourgogne, le prisonnier serait âgé d'une vingtaine d'années. Et si dans un premier temps il avait été affirmé que le détenu avait été placé en détention pour radicalisation ou terrorisme, il n'en serait rien selon Thierry Cordelette. D'après le secrétaire régional du syndicat UFAP, le prisonnier aurait été mis en détention provisoire en septembre dernier dans le cadre d'une procédure pour "vol par effraction". Incarcéré, il ferait cependant l'objet d'un suivi et serait suspecté de s'être radicalisé.