Alors que Tinder se vante de promouvoir l'égalité entre les sexes, Judith Duportail a identifié lors de son enquête une contradiction "totale" entre les technologies employées par l'application et les valeurs prônées par ailleurs par ses dirigeants. Les "matchs" ont lieu quand deux profils se valident l'un l'autre parce qu'ils se plaisent, ce qui permet d'engager une discussion entre eux. L'auteure de "L'Amour sous algorithme" a notamment consulté un brevet troublant de 27 pages intitulé "US 2018/0150205A1", déposé par deux des cofondateurs de Tinder et disponible sur Google Patent. On y lit entre autres que "le serveur peut être configuré pour pondérer différemment les différences et les similarités démographiques, selon le sexe de l'utilisateur".
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