Selon l'enquête de Judith Duportail, l'algorithme de Tinder est aussi en mesure d'estimer votre QI via l'analyse du contenu de vos messages, grâce à des tests de linguistique mis au point par l'armée américaine ; de vous donner une "note d'attractivité physique" puisque "les personnes ayant le même niveau d'attractivité sont plus susceptibles de s'entendre" ou encore de vous rapprocher virtuellement d'un profil plus éloigné géographiquement, parce qu'il vous correspond davantage. L'auteure de "L'Amour sous algorithme", restée inscrite sur le réseau de rencontre pendant son enquête pour jouer les cobaye, résume : "on a un peu l'impression d'être un astronaute avec 12 000 capteurs braqués sur nous".
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