L'origine animale (et non artificielle) du coronavirus

4 février 2020 au Laboratoire de détection d'agents pathogènes de Wuhan, en Chine. © TPG / SIPA

L'origine animale du Covid-19 semble attestée, au vu de ses particularités très proches des coronavirus de chauve-souris et de séquences d'un coronavirus déjà connu chez le pangolin, mammifère soupçonné d'avoir servi d'hôte intermédiaire entre la chauve-souris et l'homme. Ces ressemblances écarteraient la thèse d'une création scientifique, au moyen de copier-collers génétiques ou de recherches bactériologiques. "Cela ressemble beaucoup trop à quelque chose de naturel pour qu'il y ait un doute", indique  dans Le Monde Etienne Simon-Loriere, chercheur à l'Institut Pasteur ayant comparé ces dernières semaines le code génétique du Covid-19 avec ceux de virus connus. "Pour recréer un virus aussi grand, il faudrait des connaissances techniques que peu de labos dans le monde possèdent – sans doute moins d'une dizaine – et il paraît peu plausible que des scientifiques aient pu créer un virus qui interagisse aussi bien avec le récepteur ACE2, alors que ce mécanisme n'avait jamais été observé avant". Fin de la thèse du laboratoire de Wuhan ? Pas si simple (voir en slide suivante). 

L'origine animale du Covid-19 semble attestée, au vu de ses particularités très proches des coronavirus de chauve-souris et de séquences d'un coronavirus déjà connu chez le pangolin, mammifère soupçonné d'avoir servi d'hôte intermédiaire entre la chauve-souris et l'homme. Ces ressemblances écarteraient la thèse d'une création scientifique, au moyen de copier-collers génétiques ou de recherches bactériologiques. "Cela ressemble beaucoup trop à quelque chose de naturel pour qu'il y ait un doute", indique  dans Le Monde Etienne Simon-Loriere, chercheur à l'Institut Pasteur ayant comparé ces dernières semaines le code génétique du Covid-19 avec ceux de virus connus. "Pour recréer un virus aussi grand, il faudrait des connaissances techniques que peu de labos dans le monde possèdent – sans doute moins d'une dizaine – et il paraît peu plausible que des scientifiques aient pu créer un virus qui interagisse aussi bien avec le récepteur ACE2, alors que ce mécanisme n'avait jamais été observé avant". Fin de la thèse du laboratoire de Wuhan ? Pas si simple (voir en slide suivante). 
© TPG / SIPA