Une réglementation stricte encadre la greffe fécale en France

Une bouteille contenant une solution de matières fécales humaines, dans un laboratoire OpenBiome, à Medford (Massachusetts). © Steven Senne/AP/SIPA (publiée le 08/02/2023)

La recherche dans le domaine de la TMF n'en est qu'à ses balbutiements et pourrait concerner bien d'autres maladies que celles de l'intestin : diabète, obésité, maladies neurologiques (autisme, épilepsie, dépression…). La transplantation fécale se fait sous forme de greffes ou de gélules. Elle a obtenu le statut de médicament en 2014 par l'ANSM (Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé), avant tout pour en encadrer l'utilisation et limiter son emploi aux infections liées au Clostridium difficile. Cette classification permet aussi de réserver la préparation des selles à greffer aux pharmacies et aux hôpitaux, ces derniers gérant également les prélèvements et l'organisation des éventuels appels aux dons (il n'existe pas de banques de selles en France, a contrario des Pays-Bas ou des Etats-Unis).

La recherche dans le domaine de la TMF n'en est qu'à ses balbutiements et pourrait concerner bien d'autres maladies que celles de l'intestin : diabète, obésité, maladies neurologiques (autisme, épilepsie, dépression…). La transplantation fécale se fait sous forme de greffes ou de gélules. Elle a obtenu le statut de médicament en 2014 par l'ANSM (Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé), avant tout pour en encadrer l'utilisation et limiter son emploi aux infections liées au Clostridium difficile. Cette classification permet aussi de réserver la préparation des selles à greffer aux pharmacies et aux hôpitaux, ces derniers gérant également les prélèvements et l'organisation des éventuels appels aux dons (il n'existe pas de banques de selles en France, a contrario des Pays-Bas ou des Etats-Unis).
© Steven Senne/AP/SIPA (publiée le 08/02/2023)