Grève et manifestation mardi 1er octobre : qui est mobilisé ?

Grève et manifestation mardi 1er octobre : qui est mobilisé ? Ce mardi 1er octobre est marqué par une nouvelle journée de mobilisation pour demander l'abrogation de la réforme des retraites et l'augmentation des salaires.

L'ESSENTIEL
  • Ce mardi 1er octobre, dans toute la France, un appel à la mobilisation a été lancé par la CGT, la FSU ainsi que plusieurs organisations de jeunesse comme l'Union étudiante, l'Unef, la Fidl ou encore l'Union syndicale lycéenne. 
  • Les revendications concernent les retraites, les salaires mais aussi l'égalité hommes-femmes et le financement des services publics.
  • La mobilisation s'est tenue alors que le Premier ministre a donné à 15 heures son discours de politique générale, afin de présenter son programme et sa feuille de route aux parlementaires. 
  • Les écoles ont été concernées par une grève d'environ 6% des enseignants selon les chiffres du ministère de l'Education nationale. 
  • La CGT a comptabilisé en fin d'après-midi 170 00 manifestants dans toute la France.
EN SAVOIR PLUS

A Paris, un cortège s'est élancé de la place Denfert-Rochereau à 14 heures, direction place de la Bastille. A Toulouse, Strasbourg, Lille ou Dunkerque, les mobilisations ont aussi eu lieu dans l'après-midi alors qu'à Grenoble, Reims, Orléans, Marseille, Rennes ou encore Bordeaux, le départ s'est fait dans la matinée. 

La CGT a recensé 179 lieux de rassemblements, un chiffre assez faible face au 250 de la dernière journée de mobilisation contre la réforme des retraites qui a eu lieu en juin. Ce mardi était annoncé comme "une première étape" qui "permettra de compter les forces et de donner à voir notre détermination",  a affirmé auprès de l'AFP le secrétaire général de la FSU, Benoît Teste. 

"Manifester le jour où le Premier ministre fait son discours de politique générale, c'est quand même un petit peu compliqué", a jugé sur franceinfo le leader de la CFTC, Cyril Chabanier, qui ne participe pas à la mobilisation. La mobilisation a été jugée comme prématurée : "On va écouter et si on voit que ça ne va pas dans le bon sens, on n'exclut pas de pouvoir faire des mobilisations", a-t-il ajouté.