Comment faire face à des loyers impayés Comment s'assurer contre les impayés de loyers ?

Si toutes les garanties demandées au locataire vous semblent insuffisantes, tournez-vous vers des assurances dédiées qui permettent d'affronter un impayé de manière encore plus sereine. Il s'agit de contrats proposés par des compagnies d'assurance ou des banques, voire des agences immobilières et qui, en contrepartie d'une cotisation variant entre 2,5 et 5 % du loyer annuel (charges comprises), vous assure le remboursement de loyers impayés. Attention, chacun de ces contrats possède une limite de garantie, soit en montant, soit en nombre de mois de loyers. Le plus souvent, ces plafonds ne dépassent pas respectivement 100 000 euros ou 24 mois de loyer. Soyez également vigilant sur le point de départ de la garantie car ces contrats prévoient généralement une franchise de quelques mois pendant laquelle vous ne pouvez pas être indemnisé.

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Les contrats d'assurance s'adressent surtout à ceux qui disposent de revenus au moins trois fois supérieurs au montant du loyer. © Delphimages - Fotolia

Ce type de contrat présente un certain intérêt dans la mesure où il ne couvre pas seulement les impayés de loyers. Il offre également des garanties concernant les éventuelles dégradations causées par le locataire. Si ces dernières ne peuvent être compensées intégralement par le dépôt de garantie, l'assurance prend le relais pour rembourser les réparations au propriétaire. L'assurance couvre également les frais de contentieux liés à une situation d'impayé.

Le problème de ces contrats d'assurance est qu'elles imposent un certain nombre de contraintes. Elles ne sont en effet accordées que si le locataire du logement concerné est solvable. En clair, les compagnies acceptent d'assurer le bailleur uniquement si le locataire dispose de revenus nets au moins trois fois supérieurs au montant du loyer. De même, elles peuvent imposer que le locataire soit en contrat à durée indéterminée (CDI) ou, le cas échéant, qu'elles possèdent une caution solidaire. Si en tant que propriétaire vous ne pouvez pas justifier du respect de ces conditions, il vous reste heureusement une solution : la garantie des risques locatifs (GRL).