Prime de transition : qu'a proposé Nicolas Hulot, quelles conditions ?

Prime de transition : qu'a proposé Nicolas Hulot, quelles conditions ? Le gouvernement a annoncé par la voix de son ministre de la Transition écologique, Nicolas Hulot, la mise en place d'une prime aidant à l'achat de véhicules moins polluants. Quelles seront les conditions ?

[Mis à jour le jeudi 6 juillet à 15h36] Nicolas Hulot, le nouveau ministre de la Transition écologique du gouvernement d'Edouard Philippe, tenait une conférence de presse ce jeudi 06 juillet visant à expliquer le programme écologique du gouvernement. Le ministre a développé plusieurs points sur l'automobile, revenant également sur ce qui était l'une des promesses de campagne du candidat Emmanuel Macron : l'élargissement de la prime à l'achat de voitures moins polluantes (voir : Radars, péages, prime à la casse... ce que va faire Macron). Nicolas Hulot explique vouloir "accélérer le développement des aides à l'achat". Aujourd'hui, seul l'achat d'un véhicule neuf contre la mise à la casse d'un vieux véhicule diesel permet de bénéficier de différentes aides. C'est la fameuse aide dite "prime à la conversion", plus connue sous son ancien nom de prime à la casse. Selon le dossier complet transmis à la presse après la présentation de Nicolas Hulot, ce dispositif s’intégrera dans le système de bonus-malus écologique qui sera donc conservé.

Peu de détails ont toutefois été donnés par Nicolas Hulot. On sait tout de même que la prime de transition devrait permettre aux "ménages les plus modestes" de changer de véhicule et que cette prime, nommée "prime de transition" sera élargie à l'achat d'un véhicule d'occasion moins polluant. Cet élargissement des aides de l'Etat à l'achat de véhicules d'occasion (alors que la prime à la casse n'est octroyée qu'en cas d'achat de véhicule neuf) avait été détaillé par Emmanuel Macron. Nicolas Hulot a donné quelques précisions : la prime ne sera appliquée que dans le cas où l'achat de ce nouveau véhicule permet de remplacer une voiture diesel immatriculée pour la première fois avant 1997 ou une voiture essence lancée sur le marché avant 2001. Le ministère de la Transition écologique donne une date pour le lancement du dispositif : janvier 2018. En revanche, aucun montant n'a été divulgué. Durant sa campagne, Emmanuel Macron avait glissé la somme de 1000 euros pour cette aide.