"Mon public, je l'emmerde"

© IBO/SIPA
Toujours dans cette volonté de se marginaliser et ne rien considérer comme acquis, Mathieu Kassovitz repousse constamment ses limites professionnelles et personnelles. En 1995, il est pris en photo à Cannes en train de faire un doigt d'honneur à un photographe. Depuis, ses producteurs le surveillent de près.

Dans une interview accordée à Première, il explique son désir de s'éloigner du système: "Mes producteurs m'engueulent en me disant 'Pense à ton public'. Mais mon public, je l'emmerde. J'en veux un différent à chaque film. Si je commence à croire les gens qui me disent 'T'es génial et tes cinq prochains films seront des chefs-d'oeuvre', je suis mort. Je ne vaux plus rien artistiquement. Alors oui, j'ai besoin de prendre des risques."
Toujours dans cette volonté de se marginaliser et ne rien considérer comme acquis, Mathieu Kassovitz repousse constamment ses limites professionnelles et personnelles. En 1995, il est pris en photo à Cannes en train de faire un doigt d'honneur à un photographe. Depuis, ses producteurs le surveillent de près. Dans une interview accordée à Première, il explique son désir de s'éloigner du système: "Mes producteurs m'engueulent en me disant 'Pense à ton public'. Mais mon public, je l'emmerde. J'en veux un différent à chaque film. Si je commence à croire les gens qui me disent 'T'es génial et tes cinq prochains films seront des chefs-d'oeuvre', je suis mort. Je ne vaux plus rien artistiquement. Alors oui, j'ai besoin de prendre des risques."
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