JoeyStarr soupçonné de violences sur son fils, une enquête ouverte

JoeyStarr soupçonné de violences sur son fils, une enquête ouverte Le rappeur et acteur est visé par une plainte déposée par la mère de son plus jeune fils pour violences selon les informations du Parisien. Une enquête de la Brigade de Protection des mineurs a été ouverte.

JoeyStarr, de son vrai nom Didier Morville, est accusé d'avoir commis des violences sur son fils de neuf ans, nous apprend Le Parisien ce vendredi 12 juillet. Selon les informations du média national qui cite le parquet de Paris, une enquête judiciaire a été ouverte après la plainte déposée par la mère de l'enfant et ancienne compagne du rappeur de NTM et acteur mercredi dernier, le 10 juillet au commissariat de Nogent-sur-Marne.

Le Parisien précise, citant sa déposition, qu'elle accuse JoeyStarr (qui reste présumé innocent) d'avoir porté des coups sur leur enfant au cours de l'apprentissage d'un geste hygiénique. Cette ancienne compagne, une certaine Irène restée anonyme, dit que l'acteur et musicien se serait mis en colère au cours de cet épisode et se serait montré violent. Après un examen médico-légal, leur fils aurait évoqué des violences de la part de son père. L'enquête aurait désormais été confiée à la Brigade de Protection des Mineurs.  L'enquête judiciaire est en cours, précise le média.

Plusieurs affaires judiciaires

Ce n'est pas la première fois que JoeyStarr a affaire à la justice. Il a été condamné à deux mois de prison ferme en 1999 pour violences sur une hôtesse de l'air. Par la suite, en 1999, il est condamné à six mois de prison ferme pour coups et blessures volontaires sur une ancienne compagne. Il a également été condamné dix ans plus tard, en 2009 pour violences conjugales sur la mère de ses deux premiers fils. Il écope de trois mois de prison ferme et 2000 euros d'amende.

JoeyStarr a également été condamné dans le cadre de plusieurs autres affaires, notamment pour l'agression d'un passant en 2000, mais aussi dans le cadre d'une affaire de stupéfiant en 2001, et pour avoir avoir frappé et craché sur des gendarmes mobiles en 2003.