Facebook : quelle influence les nouveaux boutons "Réactions" auront-ils sur le fil d'actualité ?
[Mis à jour le 24 février 2016 à 16h55] Désormais, vous n'êtes plus simplement obligés d'"aimer" les posts de vos amis sur Facebook… Vous pouvez aussi les adorer ou au contraire les trouver énervants. Car à partir de ce jeudi, la fonction "Réactions" sera progressivement disponible à l'ensemble des utilisateurs du réseau social à travers le monde. Elle permet d'étendre le bouton "J'aime" à un panel d'émotions symbolisées par des smiley : "J'adore", "Haha"; "Wouah", "Triste", "Grr". Pour choisir l'une de ces "Réactions", il suffit de survoler le bouton "J'aime" sur ordinateur ou d'effectuer un appui long sur mobile.
Mais cliquer sur l'un de ces boutons aura-t-il un impact sur la présentation du fil d'actualité ? Pas pour le moment, a prévenu Facebook dans un communiqué. Le réseau social utilise en effet un algorithme pour mettre en avant les posts censés être les plus intéressants pour les utilisateurs. "Dans un premier temps, comme nous le faisons quand quelqu'un 'aime' un post, si une personne utilise une 'Réaction', nous en déduirons qu'elle souhaite voir plus de posts de ce type", explique Sammi Krug, product manager. "Avec le temps, nous espérons comprendre comme les différentes 'Réactions' devraient être pondérées dans le fil d'actualité". On imagine, qu'à l'avenir, exprimer son énervement après la publication de l'album de vacances d'un ami pourrait être interprété comme une volonté de ne pas voir de photos de plage en plein hiver…
Une nouvelle fonctionnalité pour exprimer son empathie
Cette nouvelle fonctionnalité de Facebook répond à une demande récurrente des utilisateurs qui souhaitaient exprimer plus finement leur réaction à un post que par un simple "J'aime". "Nous nous sommes aperçus que ce que les gens voulaient vraiment, c'était d'exprimer leur empathie", avait expliqué Mark Zuckerberg lors d'une session de questions-réponses en septembre dernier. Avec la fonction "Réactions", Facebook espère ainsi résoudre son problème de gestion des nouvelles tristes ou traumatisantes. Le "J'aime" semblait en effet inadapté dans le cadre des attentats de Paris ou à l'annonce de la perte d'un proche, par exemple. Désormais, chacun pourra faire part de sa tristesse, de sa surprise ou même de sa colère.
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