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Les murs peints et trompes l’œil

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A Nantes, il existe depuis 1993, une école, spécialiste du trompe l’œil et de la peinture décorative : Murs Dec’. Chaque année, jeunes et moins jeunes viennent y suivre des formations de courtes ou longues durées pour s’ouvrir aux techniques de peinture qui leur permettront ensuite de décorer bateaux, théâtre, maisons ou encore monuments historiques. Selon Jean-Yves Jodeau, le responsable, si le mur peint peut s’apparenter à un dessin en grand format, le trompe l’œil est bien plus. Il ne doit pas seulement ravir l’œil, il doit le tromper. "Un trompe l’œil doit totalement se fondre dans le décor existant. Toutes les dimensions et les éléments environnants doivent être pris en compte pour que l’illusion soit parfaite". Les trompes l’œil servent à améliorer un paysage en suscitant la curiosité. Si les municipalités en commandent pour améliorer certaines rues, de plus en plus de particuliers ou commerçants aiment également s’offrir cette originalité.

Murs Dec', 11 rue Monteil à Nantes.



Le graffiti : un art pour les uns, une nuisance pour les autres
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Les murs de l'Atlantique
Autre élément qui habille les murs de nos villes : le graffiti, dessin réalisé avec des bombes de peinture sur un support non conçu à cet effet. A Nantes, aucun mur n’est légalement mis à disposition des graffeurs nous apprend Nicolas Reverdito, l’un des auteurs du livre "Les murs de  l’Atlantique" qui recense plusieurs graffiti repérés de Brest à Bordeaux. "Ils sont juste tolérés à certains endroits". "Il faut savoir", précise-t-il, "que chaque ville mène sa propre politique en la matière". Art à part entière ou nuisance visuelle, les avis sont partagés et le graffiti est en tous cas source de désaccord en tous lieux… C’est pourquoi Nicolas Reverdito et son association Pick Up Production travaillent entre autre à jouer un rôle d’interface entre la municipalité et les collectifs de graffeurs pour débattre régulièrement du sujet.

Les Murs de l'Atlantique, Pick Up Productions,
Editions Alternatives
Avril 2006, 196 pages, 30 euros.