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![]() Le Plan local durbanisme de Paris, adopté en juin 2006, interdit toute construction au-delà de 37 m. Une position partagée par les élus UMP, Verts et MoDem, mais aussi par 60 % des 120 000 Parisiens qui avaient répondu à un questionnaire de la Ville au moment de la préparation du PLU. Un sujet très polémique Désireux de faire dépasser, en quelques endroits seulement, le plafond réglementaire de 37 m, et soucieux de réconcilier les Parisiens avec la hauteur, Bertrand Delanoë a sollicité quelques-uns des plus grands noms de l'architecture français, allemands, espagnols et autrichiens. Ils ont planché sur laménagement urbain de trois sites : le quartier de Masséna-Bruneseau (XIIIe), la porte de la Chapelle (XVIIIe) et la porte de Bercy (XIIe), trois quartiers aujourdhui coincés entre le périphérique et le voies ferrées. Les atouts de la hauteur Résultat : 11 projets virtuels, qui permettent de s'interroger sur les atouts des constructions de plus de 37 m dans certains quartiers de Paris. Les 11 architectes ont étudié les usages mixtes, bureaux et logements par exemple, de leurs constructions virtuelles, et les propositions pour résoudre les problèmes despace. La question des hauteurs dans le débat pré-électoral L'intérêt de ces projets virtuels est de relancer un débat sur la question des hauteurs, considéré comme essentiel par les architectes. Si les propositions pour la Porte de la Chapelle n'ont pas séduit le maire de Paris, celles concernant Bercy-Poniatowski et surtout Masséna, dessinent selon lui "des perspectives intéressantes, qui mériteront dêtre approfondies". Cependant, les Parisiens ne surmonteront pas facilement le traumatisme de la tour Montparnasse, des tours du Front de Seine dans le XVe et des Olympiades, dans le XIIIe. |