Des tests en perpétuelle progrès

Tests urinaires : rentables mais peu fiables

Pour les tests anti-dopage, les laboratoires ont souvent recours à l'urine. L'obtention de cet échantillon est beaucoup plus facile car il ne nécessite aucun personnel médical pour l'effectuer. Certes, cette technique de test est moins onéreuse mais elle est surtout moins fiable. Lors de contrôles, il est possible de falsifier l'échantillon en diluant l'urine.

Suivant la substance illicite à détecter, les laboratoires accrédités par l'AMA (Agence Mondiale de l'Antidopage) mettent quelques jours à trouver une trace. De nombreux progrès se sont opérés sur ces tests urinaires, en l'occurrence sur la détection de l'EPO recombinante (notre corps en secrète naturellement, il faut pouvoir trouver un apport exogène). L'EPO non naturelle présente une différence de charges électriques d'avec la forme naturelle. Françoise Lasne et Jacques de Ceaurriz du Laboratoire National de Dépistage du Dopage (LNDD) ont mis au point un test urinaire capable de révéler cette distinction. Exit le test sanguin ? Malheureusement non car de nouvelles formes d'EPO recombinantes ont vu le jour et sont difficilement détectables.