Sang froid, concentration, motivation

Lors de leur formation, les astronautes effectuent de nombreux exercices sous l'eau avec des maquettes pour simuler des manoeuvres de sauvetage. © NASA

Il n'y a pas que le corps qui compte dans l'espace. Les nerfs aussi souffrent. Lors de son retour sur terre le 19 avril, la navette Soyouz a dévié de sa trajectoire, touchant le sol à 420 km du point d'impact prévu, après une entrée difficile dans l'atmosphère. Les candidats astronautes devront prouver, à travers une série d'entretiens et d'exercices, qu'ils savent garder leur "sang froid" dans ce type de situation, en d'autres termes prouver leur "stabilité psychologique et émotionnelle".

Deux journées de tests psychologiques

Après leur inscription et avant l'examen médical, une journée est consacrée à un premier test psychologique, composé d'exercices d'évaluation des capacités de raisonnement, de mémorisation, de concentration, d'orientation dans l'espace, de dextérité manuelle et de coordination. Une seconde journée aura lieu en fin de recrutement sous la forme d'entretiens devant une commission de l'ESA, pour évaluer la motivation des derniers candidats et leur capacité de communication. Il leur sera demandé un "caractère équilibré" et une certaine "aisance sociale" pour répondre aux journalistes et surtout assurer un certain "esprit d'équipe" lors des missions. Les équipages disposent généralement de quelques mètres carrés pour se mouvoir dans une navette ou une station (9 à 12 m²).

Il n'y a pas que le corps qui compte dans l'espace. Les nerfs aussi souffrent. Lors de son retour sur terre le 19 avril, la navette Soyouz a dévié de sa trajectoire, touchant le sol à 420 km du point d'impact prévu, après une entrée difficile dans l'atmosphère. Les candidats astronautes devront prouver, à travers une série d'entretiens et d'exercices, qu'ils savent garder leur "sang froid" dans ce type de situation, en d'autres termes prouver leur "stabilité psychologique et émotionnelle". Deux journées de tests psychologiques Après leur inscription et avant l'examen médical, une journée est consacrée à un premier test psychologique, composé d'exercices d'évaluation des capacités de raisonnement, de mémorisation, de concentration, d'orientation dans l'espace, de dextérité manuelle et de coordination. Une seconde journée aura lieu en fin de recrutement sous la forme d'entretiens devant une commission de l'ESA, pour évaluer la motivation des derniers candidats et leur capacité de communication. Il leur sera demandé un "caractère équilibré" et une certaine "aisance sociale" pour répondre aux journalistes et surtout assurer un certain "esprit d'équipe" lors des missions. Les équipages disposent généralement de quelques mètres carrés pour se mouvoir dans une navette ou une station (9 à 12 m²).
© NASA