Faire pleuvoir sur commande au milieu du désert : c'est possible

Les scientifiques de la firme suisse Metro Systems International auraient réussi à déclencher des pluies artificielles dans une région aride proche d'Abu Dhabi (Emirats Arabes Unis).

Les Indiens ont leur danse de la pluie pour ouvrir les robinets des cieux mais cela ne marche pas partout et pas à tous les coups. Les scientifiques suisses de la firme Metro Systems International, sous l'égide de Max Planck Institute for Meteorology (Allemagne) auraient réussi avec succès à créer des pluies artificielles au beau milieu du désert et par beau temps. Ce projet se serait déroulé, cet été, dans le plus grand secret à la demande du président des Emirats Arabes Unis, le cheikh Khalifa ben Zayed Al Nahyane.

Comment les ingénieurs helvétiques ont-ils déjoué les caprices du ciel ? Ces derniers auraient confectionné des palmiers particuliers qui ne seraient ni plus, ni moins que des ioniseurs géants. Plus d'une centaine auraient été disposés sur 5 sites désertiques d'Arabie. Les gigantesques feuilles métalliques libéreraient des particules chargées négativement dans une atmosphère saturée à 30% d'humidité. Ces dernières attireraient les grains de poussières concentrés autour d'elles puis s'envoleraient dans les hautes couches atmosphériques suivant ainsi les cellules de convection. Le cycle naturel suivrait ensuite son cours.

Cinquante-deux orages pluvieux auraient ainsi été provoqués cet été par ce procédé. Les météorologues restent très prudents quant à ce succès encore peu divulgué dans les médias. Reste à déterminer la qualité de ses pluies et aussi tester cette technique ailleurs que vers une zone proche de l'océan donc riche en humidité naturelle. Ce dispositif coûte 8 millions d'euros (7 millions de livres) ce qui est bien plus rentable que la construction d'une usine pour dessaler l'eau qui revient à "850 millions d'euros" dixit le magazine Le Point.